42 ans après la Marche Verte, les provinces du sud ont connu un développement « extraordinaire »
Quarante deux ans après la « grande » Marche Verte, les provinces du sud du Royaume du Maroc ont connu un développement soutenu et « extraordinaire » dans divers domaines, a affirmé l’universitaire mexicain Román López Villicaña.
Ce développement socio-économique s’est traduit par « le dynamisme et le progrès » réalisé dans des villes comme Laâyoune, Dakhla et Boujdour qui étaient des villages insignifiants après la sortie du colonisateur espagnol, écrit le professeur des Relations internationales à l’Université des Amériques à Puebla (Mexique) dans un article paru sur le site électronique mexicain « La Voz del Arabe« .
Après avoir souligné la haute teneur du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, adressé à la nation à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche Verte, qui a mis en avant l’efficacité du modèle de développement des provinces du sud, le chercheur mexicain a relevé que ce modèle accorde une place particulière à la sauvegarde du patrimoine culturel et civilisationnel sahraoui, eu égard à sa grande valeur pour les populations de la région.
Faisant le parallèle entre la Marche Verte et le discours de M’hamid El-Ghizlane, M. Villicaña a fait observer que ce discours marque une étape saillante dans le processus de parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc et confirme la marocanité du Sahara, rappelant qu’à l’occasion de ce discours, les représentants des tribus du Sahara marocain, alors sous occupation espagnole, sont venus faire allégeance à feu SM Mohammed V, en concrétisant ainsi ce lien indéfectible entre le Trône et le peuple marocain et confirmant les droits historiques et légitimes du Maroc sur son Sahara.
C’est sur cette même lignée, explique l’universitaire mexicain, que feu SM Hassan II a conçu, avec sagacité, l’idée de la Marche Verte pour le recouvrement des provinces du Sud, malgré les manœuvres hostiles des voisins du Maroc qui continuent d’agir en vain pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume.
Auteur de plusieurs publications scientifiques sur la question du Sahara marocain, dont l’ouvrage « Le problème du Sahara: une perspective géostratégique« , Roman Lopez Villicaña avait effectué une visite de plusieurs mois dans les provinces du sud au cours de laquelle il a pris connaissance de la réalité de ce conflit, chose qui l’a aidé dans la réalisation de ces travaux de recherche sur le sujet.