Avenir écologique: Le Maroc met le cap sur les biocarburants
Le Maroc porte son regard vers le secteur des biocarburants. Les énergies fossiles, appartenant désormais au passé, cèdent la place à l’hydrogène vert. Ce dernier, en tant que biocarburant, marque une rupture avec les énergies fossiles traditionnelles. Conscient de la nécessité d’entamer cette transition énergétique, le Maroc s’emploie à diversifier ses sources d’énergie et vise une croissance soutenue par les énergies renouvelables.
Un projet national de transition énergétique vers les biocarburants a été lancé. Le Royaume s’oriente ainsi vers un nouveau paradigme énergétique. Fort de ses attributs en matière de qualité énergétique, le Maroc mise sur les énergies renouvelables pour offrir des solutions durables face à la demande croissante en électricité, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Doté d’un potentiel solaire et éolien considérable, le pays a réalisé d’importants progrès dans le développement des énergies renouvelables. Une vision stratégique guide ses actions environnementales, visant à améliorer l’efficacité énergétique, à promouvoir les énergies renouvelables, l’intégration régionale et continentale, ainsi que la technologie et l’innovation dans ce secteur.
À présent, le Maroc se tourne résolument vers l’hydrogène, avec la production d’hydrogène vert et de ses dérivés. L’hydrogène vert occupe une place centrale dans le développement d’une énergie durable. Avec un investissement de 90 milliards de dirhams, le Maroc s’impose comme un acteur clé dans le développement de l’hydrogène vert, capable de répondre à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.
Dans un avenir proche, le Royaume aspire à devenir une référence technologique dans les domaines de la conversion et du stockage d’énergie, rejoignant ainsi les nations développées qui possèdent une expertise avérée, telles que le Japon, l’Allemagne, la France, le Danemark et l’Espagne.
Les défis tels que le stockage, le transport et la sécurité des installations de batteries sont désormais au cœur des préoccupations des industriels de l’énergie renouvelable. Le secteur de l’hydrogène vert représente un enjeu majeur en termes de technologies de stockage, d’optimisation des systèmes de transport et de sécurisation des infrastructures énergétiques renouvelables.
L’engagement du Maroc dans le développement des carburants verts est manifeste. Ces carburants, issus d’un processus chimique, sont produits en utilisant un courant électrique provenant de sources renouvelables pour séparer l’hydrogène de l’oxygène dans l’eau. Cette méthode génère de l’énergie sans émission de dioxyde de carbone atmosphérique, principal responsable du réchauffement climatique.
Les opportunités commerciales liées à la production d’énergies renouvelables sont d’une importance capitale pour le Royaume, qui souligne le rôle essentiel des ports en tant que moteurs du développement mondial des carburants verts.
En septembre de l’année précédente, le gouvernement marocain a annoncé son intention de lancer un projet de carburant vert en 2024, s’alignant ainsi sur la tendance mondiale croissante des investissements dans les énergies renouvelables.
Actuellement, le Maroc, qui importe 96% de son énergie, intensifie ses efforts pour sécuriser ses besoins énergétiques. Cette initiative intervient dans un contexte marqué par la hausse des prix de l’énergie à la suite de la guerre russo-ukrainienne de 2022. Le pays s’efforce d’accroître ses investissements dans les énergies renouvelables et de nouer des partenariats dans le domaine des carburants verts, afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des sources étrangères.