Caire: Le Maroc participe à la 22ème Conférence arabe des chefs d’établissements pénitentiaires
La 22ème Conférence arabe des chefs d’établissements pénitentiaires et correctionnels s’est tenue les 27 et 28 mai au Caire, avec la participation de représentants des ministères de l’Intérieur et de la Justice de plusieurs pays arabes.
Lors de cet événement, qui a été marqué par la présence de représentants de la Ligue des États arabes, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Université arabe Nayef des sciences de sécurité et du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, le Maroc a été représenté par le secrétaire général de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, Younes Jabrane.
La Conférence a été l’occasion de discuter de plusieurs questions liées aux peines alternatives entre législation et mise en œuvre, les peines privatives de liberté et leur impact sur la cohésion familiale, les efforts des États membres pour intégrer les pensionnaires des établissements pénitentiaires et correctionnels et leurs familles dans la sécurité sociale, ainsi que leurs expériences dans le domaine du travail dans les établissements pénitentiaires et correctionnels. Les recommandations formulées à l’issue de cet événement ont appelé les États membres à utiliser les nouvelles technologies pour améliorer les services fournis aux pensionnaires des établissements pénitentiaires et correctionnels et tirer profit des expériences arabes réussies.
Lire aussi : Justice : Le taux de libération conditionnelle en question
Les États membres ont également été invités à promouvoir le recours aux peines alternatives aux peines privatives de liberté en tant qu’option efficace qui contribue à améliorer la justice pénale, à favoriser l’intégration et à réduire les coûts et la surpopulation carcérale.
L’accent a aussi été mis sur l’importance de mettre en place des programmes de sensibilisation des détenus et de leurs familles à leurs droits relatifs à la sécurité sociale, ainsi que la nécessité de fournir l’assistance sociale nécessaire aux pensionnaires des établissements pénitentiaires et correctionnels qui sont incapables de travailler ou qui sont soumis à la loi du travail, de manière à les aider à répondre à leurs besoins et à ceux de leurs familles.
Par ailleurs, les établissements pénitentiaires et correctionnels arabes ont été exhortés à concourir au Prix du prince Nayef pour la sécurité arabe dans ses trois catégories : études sécuritaires, programmes sécuritaires pionniers et innovation médiatique dans le domaine de la sécurité.
Avec MAP