Perceptions contrastées sur l’augmentation du prix du gaz butane au Maroc
Un sondage réalisé par le groupe Sonergia affirme que 62 % des Marocains pensent ne pas pouvoir supporter l’augmentation du prix du gaz butane. En outre, 40 % estiment avoir réduit leur consommation de gaz à cause de cette augmentation. De façon générale, 50 % des hommes ont affirmé qu’ils ne pouvaient pas se le permettre, comparativement à 46 % des femmes interrogées.
De fait, 62 % de ceux qui ont été interrogés ont affirmé qu’ils ne pouvaient pas se permettre cette augmentation, pendant que 40 % ont dit qu’ils avaient réduit leur consommation de gaz à cause de la hausse des prix.
Selon la même enquête, 28 % des Marocains ont estimé que le nouveau prix de la bouteille de gaz butane reste raisonnable. D’autre part, 62 % des personnes interrogées le considèrent comme insupportable, y compris 48 % qui disent qu’il n’est pas du tout supportable, tandis que 56 % disent qu’ils n’ont pas été en mesure de réduire leur consommation en dépit de l’augmentation des prix.
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Quant à la crainte d’une nouvelle augmentation du prix des bouteilles de gaz, 54 % des sondés affirment la réponse positive, alors que 46 % déclarent ne pas savoir.
Dans l’ensemble, 35 % des hommes ont déclaré qu’ils pouvaient se permettre cette augmentation, 15 % ont déclaré qu’elle était probable et 50 % ont déclaré qu’elle était peu probable. En comparaison, 46 % des femmes étaient du même avis, déclarant qu’elles ne pouvaient pas se permettre cette augmentation, tandis que 20 % ont déclaré qu’elle était relativement improbable et 16 % ont déclaré qu’elle était relativement probable.
D’autre part, 6 % des femmes ayant participé à l’enquête considéraient que l’augmentation était acceptable et ne constituait pas un obstacle pour elles.
Selon d’autres résultats de l’enquête du groupe Sonergia, les personnes vivant dans le nord et l’est du Maroc figurent au premier rang des répondants qui ont affirmé qu’ils pouvaient se permettre l’augmentation. Ils sont suivis par les habitants du centre (11 % des personnes interrogées) et par ceux du sud (8 %). Par contre, 35 % des habitants des zones urbaines ont jugé l’augmentation acceptable voire assez acceptable, tandis que seuls 18 % des habitants des zones rurales disent qu’ils peuvent se le permettre. »