Grève des péages : Interruptions programmées sur les autoroutes à la fin des vacances
Dès la fin des vacances, la circulation sur les autoroutes marocaines sera interrompue à des heures précises en fin de matinée et en début de soirée à cause d’une grève de 72 heures, échelonnée sur deux week-ends. Organisée par le Syndicat national du personnel des centres d’exploitation des Autoroutes du Maroc, cette grève provoquera des interruptions importantes aux péages.
La circulation sur les autoroutes marocaines sera interrompue à des heures spécifiques en fin de matinée et en début de soirée, dès la fin des vacances. Une grève de 72 heures, répartie en deux phases sur deux week-ends, provoquera des disruptions au niveau des péages.
Le Syndicat national du personnel des centres d’exploitation de la société Autoroutes du Maroc a annoncé une grève partielle de 72 heures dans les stations de péage, prévue du vendredi 17 au dimanche 18 août, suivie d’une autre période de grève de trois jours du 23 au 25 août.
Ce mouvement de protestation, qui comprendra des sit-ins, aura lieu de 10h00 à 12h00 et de 19h00 à 21h00 chaque jour. Le syndicat a précisé que, malgré la grève, les services d’assistance pour les urgences seront maintenus.
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Selon les médias, le bureau syndical des employés d’ADM, affilié à l’UMT, justifie cette grève par la « fermeture du dialogue et les violations des droits syndicaux », ainsi que pour défendre les droits des travailleurs et exiger des conditions de travail justes.
Le syndicat a également exprimé son mécontentement face aux décisions qu’il juge défavorables aux employés, ainsi qu’au « recul systématique de la direction d’ADM sur les droits et acquis des salariés », ce qui aurait exacerbé les tensions sociales dans le secteur.
Dans ce contexte, le syndicat appelle la direction des Autoroutes du Maroc à « accélérer la résolution des problèmes soulevés par les représentants des salariés pour mettre fin aux injustices et discriminations dont souffrent les employés et pour qu’ils puissent récupérer tous leurs droits ».
Le bureau syndical critique également l’administration d’ADM pour son « refus de dialoguer et son non-respect des engagements pris dans le cadre du pacte social », ce qui constitue, selon lui, une grave atteinte aux droits garantis par la Constitution et les législations nationales et internationales.
De plus, le syndicat dénonce la non-activation des commissions chargées de superviser la résolution des conflits et la mise en œuvre des dispositions du pacte social. Il appelle donc à l’ouverture d’un « dialogue véritable » entre l’administration et les représentants des salariés.