La dette publique de l’Italie avoisine les 3.000 milliards d’euros

La dette publique de l’Italie a augmenté à un niveau record en juin, avoisinant les 3.000 milliards d’euros, selon des statistiques de la Banque centrale italienne.

La dette publique a atteint 2.948,5 milliards d’euros, en hausse de 30,3 milliards sur un mois, indique vendredi la Banque d’Italie, précisant qu’en juin, « l’augmentation reflète les besoins des administrations publiques (+15,3 milliards), la hausse des disponibilités liquides du Trésor (+13,5 milliards), ainsi que l’effet des +spreads+ et primes d’émission et de remboursement, la réévaluation des titres indexés sur l’inflation et l’évolution des taux de change (+1,4 milliard) ».

La troisième économie de la zone euro affiche des indicateurs économiques contrastés avec le recul du chômage, l’augmentation du taux d’emploi, la progression des salaires réels, et l’inflation est inférieure à la hausse des prix dans la zone euro.

L’Union européenne avait lancé, fin juillet, une procédure pour déficit public excessif contre l’Italie et six autres États membres, à savoir la France, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte.

Ces pays ont dépassé l’an dernier la limite de déficits publics fixée à 3% du PIB par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Or, l’Italie est le pays ayant présenté l’an dernier le déficit le plus important (7,4% du PIB) et sa dette est l’une des plus élevées de l’UE, à 137% du PIB.

Les pays ciblés par les mesures disciplinaires devront envoyer d’ici septembre des plans à moyen terme sur la manière de rétablir leur situation budgétaire.
Avec MAP

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