Raja Casablanca : Des anciens ministres en lice pour la présidence
À l’approche de la clôture des candidatures pour la présidence du Raja Club Athletic, le club se retrouve au cœur d’une turbulence significative. Deux anciens ministres, Abdelkrim Benatiq et Salaheddine Mezouar, émergent comme candidats majeurs, tandis que la crise financière exacerbée par l’arrestation de l’ancien président Mohamed Boudrika intensifie les enjeux.
Parmi les candidats potentiels, deux anciens ministres avaient suscité une attention particulière. Abdelkrim Benatiq, ex-ministre sous le gouvernement de Saadeddine El Othmani, et Salaheddine Mezouar, ex-ministre dans le gouvernement de Abdelilah Benkirane, étaient au centre des discussions. Benatiq, déjà membre du club, avait prévu de rencontrer des membres influents pour discuter de sa candidature à la présidence du Raja. Ancien membre du bureau de l’ex-président Anis Mahfoud, Benatiq était pressenti pour se présenter lors de la prochaine assemblée générale, en remplacement du président actuel par intérim, Adil Hala, qui souhaitait conserver son poste.
En parallèle, des voix au sein du club vert plaident pour la candidature de personnalités politiques dotées d’un poids économique notable, telles que Salaheddine Mezouar, qui a précédemment occupé le poste de vice-président du club, et Moulay Hafid Elalamy, un autre nom de poids. La demande croissante pour ces candidats est en grande partie motivée par la crise financière sévère que traverse le Raja.
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En effet, cette crise a été exacerbée par l’arrestation récente de l’ancien président Mohamed Boudrika en Allemagne. Son arrestation a gravement affecté les finances du club, soulignant le besoin urgent de dirigeants capables de naviguer dans cette période difficile et de stabiliser les finances du club.
La question de la présidence est également largement débattue au sein d’un comité de sages, composé d’anciens présidents tels que Mohamed Ouzal, Ahmed Amour et Abdelrahim Souiri. Ce comité joue un rôle crucial dans le processus décisionnel, cherchant à garantir une transition en douceur et à éviter des perturbations supplémentaires pour le club.
La situation au Raja est marquée par une grande incertitude, avec une bataille de leadership qui pourrait déterminer l’avenir du club dans un contexte financier et institutionnel particulièrement fragile.
