Hydrogène Vert et Inclusion Socio-Économique : Le rôle de la nouvelle génération
La 4e édition du « World Power to X Summit », un événement international clé dédié à l’hydrogène vert et à ses technologies connexes, s’est tenue les 8 et 9 octobre au Palais des Congrès de Marrakech. Ce sommet a mis en avant les dernières avancées et stratégies en matière d’hydrogène vert, tout en abordant les normes de régulation et les défis liés à la certification des nouvelles technologies, notamment lors de la SESSION 15 – Intégration des critères ESG dans les projets d’hydrogène vert.
Dans sa présentation, Mme Bouchra Rahmouni, Directrice du Social Innovation Lab (SIL) et du Cooperative Development Lab (CoopLab), ainsi que Professeur titulaire à l’Africa Business School de l’Université Mohammed VI Polytechnic, a abordé la notion de condition consolidée. Cette condition signifie qu’une entreprise, pour croire en une vision alignée à la nouvelle génération du PSG, doit avoir un déclencheur. Le système dont elle a parlé concerne l’approche proactive. Cette approche implique que le projet de capital vert doit intégrer une directive socio-économique visant à aider la nouvelle génération à faire face à l’impact du changement, tout en développant une mentalité globale.
Mme Rahmouni a souligné que le Maroc doit être au service de son peuple et développer une forme d’intimité avec la nouvelle génération. L’approche proactive est inefficace sans une mentalité de croissance communautaire, même dans le territoire où le projet est mis en œuvre, ce qui s’inscrit pleinement dans le paradigme du changement de développement. Elle a évoqué que ce paradigme, qui est au cœur du développement, implique la connaissance et la capacité des gens à s’engager, à relever les défis, et en d’autres termes, à devenir des acteurs du changement plutôt que des victimes.
Dans cette dynamique, la nouvelle génération de CSG et les projets de capital vert devraient contribuer à faire avancer la transition post-carbone dans l’espace humain, tout en initiant une approche virtuelle de croissance verte inclusive. Cette approche doit combiner entreprises, société et groupes communautaires afin d’élever le niveau de dignité et d’inclusion.
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James Walker, Chef d’équipe Gaz renouvelables à l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, a discuté de l’évolution des énergies renouvelables dans le monde et des tendances du marché en Afrique du Nord. Il a indiqué qu’il y a plusieurs défis à relever concernant l’installation de l’EFG en 2022. Il a commencé par présenter brièvement l’Institut, puis a répondu à la deuxième question, tout en réservant du temps pour approfondir le sujet ou partager des idées sur le projet.
Il a noté que l’Institut est un acteur clé de l’innovation, collaborant avec de nombreuses parties prenantes, dont des pays et des organisations comme l’ONU. L’innovation est fondamentale pour IBM, et bien que ses revenus mensuels soient limités dans certains pays, cela ne diminue en rien son potentiel sur le marché des énergies renouvelables.
Walker a également mentionné que, dans le cadre de la promotion des grands services d’énergie renouvelable, l’accent est mis sur le secteur de la cybersécurité et les applications où l’identification directe de la technologie est difficile. Dans des secteurs tels que la chimie, l’électronique, la production, l’acier, les matériaux, l’énergie et le transport, des défis subsistent concernant l’adoption de la sécurité des énergies renouvelables.
Il a souligné l’importance de fournir des conditions favorables, un développement adéquat et un soutien politique pour ces secteurs, tant à New York qu’à l’international. Walker a affirmé qu’il existe un grand potentiel en matière de ressources renouvelables, notamment en Europe, et que l’agence doit réfléchir à son rôle dans le soutien aux pays concernés.
Concernant la normalisation et la certification, il a reconnu qu’il existe de nombreuses normes dans le domaine de l’hydrogène, bien moins dans d’autres secteurs, et qu’une stratégie est nécessaire pour faire correspondre ces normes et spécifications à travers tous ces secteurs.
Audrey Givone de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a évoqué les défis actuels, notamment la nécessité de développer des politiques et des réglementations adaptées pour encourager le développement des énergies renouvelables. Elle a mis en lumière l’importance de l’inclusion et de l’engagement social dans le développement de projets, ainsi que l’impact de la création d’emplois