MD Sahara dans la presse (Le Matin)

Ouvrant le bal, Hassan Alaoui, président et directeur de publication de «Maroc Diplomatique», a qualifé le règne de S.M. le Roi Mohammed VI de «révolution éclair» qui a métamorphosé le paysage économique et social du pays. «Ce chantier de longue haleine est marqué par l’irrépressible volonté d’un Roi qui a placé Son règne sous le signe du progrès, de la démocratie et de la liberté», a-t-il affirmé avant de mettre l’accent sur les initiatives Royales ayant permis d’ériger le Maroc en modèle de stabilité et d’innovation sur la scène internationale. M. Alaoui a souligné la rigueur et la détermination du Souverain face aux défis, précisant que cette rigueur, ainsi qu’une philosophie de proximité mise en œuvre dès 1999, sont devenues la clé de Son règne. L’intervenant a illustré cette approche par un récit poignant d’une visite Royale dans un village isolé de la région de l’Oriental : «Le Roi les a écoutés avec patience et passion, et l’un des habitants du village en question s’est adressé à Lui en disant : Cela fait plus de vingt ans ou plus que nous attendons une visite du Caïd, et voilà qu’aujourd’hui, c’est le Roi qui nous rend visite». Un témoignage tout en symbole qui se passe de commentaire. Pour conclure, M. Alaoui a appelé à une dynamique régionale forte, insistant sur le rôle du Maroc en tant que moteur du développement continental : «Le leadership de Sa Majesté Mohammed VI oblige la communauté continentale et internationale à se rendre à cette évidence que sa vision, sa légitime ambition est d’aller de l’avant et d’élever son pays et son peuple aux rangs dignes des démocraties universelles».

De son côté, Souad Mekkaoui, directrice générale et co-fondatrice de «Maroc Diplomatique», a souligné l’importance historique de ce moment : «Nous vivons un de ces moments rares et précieux. Nous sommes réunis pour honorer une Vision. Mais pas n’importe quelle vision, celle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste», annonce-t-elle d’emblée, saluant cette clairvoyance qui a offert à notre pays non seulement une stabilité exemplaire, mais aussi un souffle nouveau et audacieux, plaçant notre Royaume comme un modèle à l’échelle régionale et internationale en matière de progrès et de prospérité. Elle a cité en particulier certains projets d’infrastructure majeurs, connectant le Maroc aux grandes routes du commerce mondial, ainsi que les initiatives sociales, notamment l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), qui ont placé l’humain au centre des priorités nationales. «Depuis Son accession au Trône, S.M. le Roi n’a eu de cesse de tracer une voie ambitieuse et inclusive, fondée sur des piliers solides : la dignité des Marocains, l’intégrité territoriale et un rayonnement continental et international», ajoute-t-elle.

Le retour du Maroc à l’Union africaine et son rôle croissant sur la scène internationale n’ont pas échappé à l’analyse de Mme Mekkaoui. «Le Maroc est désormais perçu comme un acteur incontournable dans les relations internationales», a-t-elle déclaré, louant la diplomatie proactive du Souverain et son implication dans des questions cruciales comme la paix, la sécurité et le développement durable. Son allocution s’est conclue par un appel vibrant à la jeunesse et aux entrepreneurs marocains : «Ce que vous voyez dans les provinces du Sud n’est pas qu’un résultat. C’est un début». Elle les a incités à «porter cette flamme plus loin» et à transformer chaque opportunité en succès durable, considérant le Maroc comme «un phare qui illumine son territoire, mais dont l’éclat se voit aussi de loin».

Pour sa part, Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’Administration, a présenté un bilan éloquent des 25 ans de règne de S.M. le Roi Mohammed VI. Elle a mis en exergue un développement économique et infrastructurel sans précédent, citant le port de Tanger Med, «l’une des œuvres maritimes les plus stratégiques de la région Méditerranée et africaine», mais aussi la LGV Tanger-Casablanca, bientôt étendue à Marrakech. Elle a également souligné le développement des provinces du Sud avec le port de Dakhla et la voie express Tiznit-Dakhla, concrétisant l’engagement Royal de doter «nos provinces du Sud des services et des infrastructures indispensables à l’heure du développement économique».

Mme Seghrouchni a mis en avant une diversification économique ambitieuse, notamment dans les énergies renouvelables, avec la Centrale solaire Noor et une gestion durable des ressources naturelles face à la raréfaction de l’eau. «La sécurisation des ressources hydriques est parmi les priorités nationales», a-t-elle rappelé. La révolution numérique, pilier de la stratégie «Maroc Digital 2030», était également au cœur de son intervention. Citant le Discours Royal prononcé au Sommet extraordinaire de l’Union africaine en 2018, elle a insisté sur le développement de l’intelligence artificielle et les efforts pour attirer les entreprises internationales, soutenir les startups marocaines et investir dans la formation. «Des projets pilotes utilisant l’IA pour améliorer la gestion des ressources hydriques, optimiser la logistique et renforcer la cybersécurité sont en train d’être développés», a-t-elle annoncé.

Le progrès social et la justice globale ont également été évoqués, avec la réforme de la Moudawana en 2004 et l’INDH comme exemples concrets de la volonté Royale de promouvoir l’équité et l’autonomisation des citoyens. «La généralisation de la couverture sociale et le registre social unifié traduisent une volonté d’instaurer une société plus équitable», a-t-elle déclaré. La ministre déléguée a salué la gestion exemplaire de la pandémie de Covid-19 et l’implication du Maroc dans la co-organisation de la Coupe du monde 2030, témoignant de sa «résilience exceptionnelle» et de son «positionnement stratégique à la croisée des continents africain et européen et du monde arabe». Elle a terminé en soulignant que le règne de S.M. le Roi Mohammed VI a tracé un chemin de progrès durable et inclusif. «Ce parcours inspire les générations futures et renforce notre engagement collectif à bâtir un Maroc encore plus prospère et solidaire», a -t-elle conclu.

«Ce qui nous rassemble aujourd’hui, c’est une volonté commune de s’engager sur la voie de l’action en faveur d’un développement et d’une intégration socio-économique au niveau des provinces du Sud, mais également en faveur d’une économie bleue durable», déclare Zakia Driouich, secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime. Intervenant à son tour, la responsable gouvernementale a présenté un bilan impressionnant des investissements et des réalisations dans le secteur de la pêche dans les provinces du Sud. Elle a rappelé les propos du Souverain, prononcés lors de Son discours marquant le 48e anniversaire de la Marche Verte : «Si, par sa façade méditerranéenne, le Maroc est solidement arrimé à l’Europe, son versant atlantique lui offre, quant à lui, un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain… Nous veillons à doter nos provinces du Sud des services et des infrastructures indispensables à leur développement économique». Mme Driouich a ensuite détaillé les avancées du secteur halieutique marocain, premier en Afrique, avec une production de 1,42 millions de tonnes en 2023 et des exportations de 31 milliards de dirhams. «Le secteur de la pêche, reconnu comme l’un des vecteurs de développement de l’économie marocaine, est considéré depuis des décennies comme l’un des principaux secteurs clés de développement économique et social important pour le pays», a-t-elle insisté.

La stratégie Halieutis, lancée en 2009, avec un budget global de plus de 8,5 milliards de dirhams, dont 2,6 milliards pour les provinces du Sud, est au cœur de cette réussite. Elle a permis des avancées considérables : le renforcement de la recherche scientifique, la gestion durable des ressources (100% des pêcheries dans les provinces du Sud sont gérées durablement), le développement de l’aquaculture (Dakhla est devenu le premier pôle aquacole du Maroc) et la création d’emplois grâce à des programmes d’appui aux jeunes entrepreneurs.

L’engagement du Maroc pour le développement va au-delà de ses frontières. Mme Driouich a rappelé l’importance de la coopération Sud-Sud dans le domaine halieutique, avec plus de 18 accords de coopération avec des pays africains, notamment pour la construction d’infrastructures de débarquement et de commercialisation. «Considérant les relations séculaires tissés entre le Maroc et les pays africains, nous avons développé des coopérations bilatérales avec ces mêmes pays qui s’inscrivent dans une dynamique de partenariat Sud-Sud, et ce conformément à la vision Royale de soutenir un développement durable et inclusif en Afrique, ainsi que de perpétuer les valeurs de solidarité entre nos pays», a-t-elle affirmé, exprimant en guise de conclusion l’engagement indéfectible de son département en faveur de l’émergence d’un développement durable au niveau des provinces du Sud.