LGV Kénitra-Agadir : Les démarches d’expropriation avancent à grande vitesse
Les autorités locales ont lancé les démarches pour finaliser les expropriations nécessaires à la construction de la LGV Kénitra-Casablanca-Marrakech-Agadir. Elles veillent à la régularité des décisions administratives et à la bonne indemnisation des propriétaires, en particulier pour les biens agricoles et immobiliers impactés par le projet.
Les gouverneurs des provinces et préfectures situées dans les zones traversées par les futures voies ferrées de la LGV Kénitra-Casablanca-Marrakech-Agadir ont donné des instructions fermes pour finaliser les procédures d’expropriation dans le cadre de l’utilité publique. Cette étape est essentielle pour permettre la bonne réalisation de l’ambitieux projet d’infrastructure, qui vise à relier plusieurs grandes villes du Maroc par une ligne à grande vitesse.
Afin d’assurer une gestion transparente et équitable, les autorités ont demandé aux services concernés d’examiner attentivement les listes des bénéficiaires des indemnités. Selon les médias, des réunions ont été programmées pour évaluer les prix des terrains touchés par l’expropriation, dans le but d’éviter toute forme de manipulation ou d’injustice. En effet, cette démarche vise à répondre aux potentielles contestations des propriétaires en tenant compte de leurs observations et en assurant une évaluation précise des parcelles concernées.
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Dans un premier temps, les autorités s’assurent que toutes les terres concernées par le projet ont bien fait l’objet de décisions administratives d’expropriation, ce qui permet d’accélérer le processus d’indemnisation pour ceux qui ont accepté une cession amiable de leurs terrains. Parallèlement, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) transmet aux autorités locales les listes des bénéficiaires, afin que les indemnisations puissent être attribuées pour les biens concernés, y compris les plantations, cultures, et constructions éventuelles présentes sur ces terrains.
L’exécutif a entamé depuis plusieurs mois les démarches d’expropriation pour la mise en place de la future Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Marrakech et Agadir, conformément au décret n° 2.20.71. Ce décret précise notamment l’expropriation pour cause d’utilité publique de terres agricoles dans le sixième arrondissement d’Agadir. Par ailleurs, un décret similaire a été adopté dans la province de Settat, qui touche plusieurs communes, telles que Sidi El Aidi, Settat, Mzamza Sud, El Haouza, Khemisset Chaouia, Sidi Mohamed Rahal, et Machraa Ben Abbou. En tout, 996 parcelles, d’une superficie totale de 552 hectares, réparties sur 63,5 kilomètres, sont concernées.
Une procédure similaire a été lancée dans la province de Mediouna, incluant les communes de Majjatia, Mediouna, et Sidi Hajjaj Oued Hassar, pour permettre la mise en œuvre de ce projet d’infrastructure stratégique pour le pays.