Le Maroc aux premières loges sur le développement de l’IA
![Seghrouchni](https://maroc-diplomatique.net/wp-content/uploads/2025/02/Seghrouchni.jpeg)
Le Maroc est aux premières loges sur le développement et la gouvernance de l’Intelligence artificielle (IA), a souligné, mardi à Paris, la ministre déléguée auprès du chef du Gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.
Dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation à un événement ministériel parallèle organisé par l’UNESCO sur le thème « Préparer l’IA pour le monde » dans le cadre du Sommet pour l’Action sur l’IA, Mme Seghrouchni a indiqué que le Royaume participe « très activement » à l’élan mondial de cette technologie.
Le Maroc a déjà accompli un travail considérable avec l’UNESCO dans le domaine de l’IA, notamment à travers la création du premier centre africain dédié à l’intelligence artificielle, labellisé centre de catégorie II de l’UNESCO, a fait observer la ministre.
Et de rappeler que le Royaume était le premier pays à avoir adopté l’étude de l’UNESCO sur la « Readiness de l’IA ».
Lire aussi : L’IA et le big data, clés de l’avenir du marché du travail marocain d’ici 2030
« Aujourd’hui, nous sommes très connectés à toutes les activités onusiennes« , a poursuivi Mme Seghrouchni en marge de cet évènement ministériel, marqué également par la participation de l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UNESCO, Samir Addahre.
Le Sommet pour l’Action sur l’IA a entamé ses travaux, lundi à Paris, réunissant les principaux acteurs du secteur, venus des quatre coins de la planète, pour échanger sur les moyens à même de mieux tirer profit des opportunités qu’offre cette révolution technologique et en limiter les risques.
Coprésidé par la France et l’Inde, le Sommet a été le point d’orgue d’une semaine marquée par de nombreux événements sur l’IA.
Organisé dans ce contexte, l’événement ministériel parallèle de l’UNESCO aborde les questions clés autour de la gouvernance de l’IA, mettant en vedette des voix du monde entier, sur la base de son mandat par 194 États membres pour mettre en œuvre la Recommandation sur l’éthique de l’IA.
Cette discussion de haut niveau a réuni des ministres, des décideurs politiques et des parties prenantes pour explorer les manières dont le travail de l’UNESCO façonne la gouvernance mondiale de l’IA et la préparation des politiques relatives à cette technologie.
L’événement comprend des présentations sur les principales initiatives de l’UNESCO en matière d’IA, souligne son engagement avec l’Union africaine et les pays africains sur la stratégie continentale de l’UA en matière d’IA, et facilite des échanges ministériels sur les meilleures pratiques et les leçons tirées de la mise en œuvre de la Recommandation de l’UNESCO sur l’éthique de l’IA.
Avec MAP