Les relations franco-marocaines fondées sur une histoire et une amitié « très profonde »

Les relations entre le Royaume du Maroc et la République française sont fondées sur l’héritage d’une histoire et sur une amitié « très profonde », a affirmé, lundi à Rabat, le président du Sénat français, Gérard Larcher, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
« Nous avons eu un échange très intéressant pour faire le point sur ce nouveau chapitre du livre que nous écrivons ensemble depuis la visite du Président de la République » dans le Royaume, a déclaré à la presse M. Larcher, qui effectue une visite officielle dans le Royaume à la tête d’une importante délégation.
« Aujourd’hui, grâce à la volonté de nos deux chefs d’Etat, nous avons trouvé un chemin » où le Sénat a joué un « rôle très important », au travers notamment de la diplomatie parlementaire et des groupes d’amitié au sein des parlements des deux pays, s’est réjoui M. Larcher, soulignant que cette diplomatie « peut nouer des canaux et des réseaux » entre les deux pays.
Lire aussi :Le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara est « non discutable »
Les entretiens avec M. Bourita ont porté également sur « cette nouvelle perspective, notamment en direction de la façade Atlantique Sud, essentielle pour la stabilité du continent africain, mais au-delà, pour la stabilité du monde », a-t-il relevé.
M. Larcher a, par ailleurs, souligné que son déplacement dans la ville de Laâyoune « vient confirmer que le présent et l’avenir des provinces du Sud ne peuvent se construire et s’inscrire que dans le cadre de la souveraineté du Maroc » sur son Sahara, faisant valoir que cette évolution « n’est pas la politique d’un gouvernement ou d’un instant, sinon celle de la République française ».
« Notre amitié nous a permis de franchir parfois des difficultés, mais elle est ouverte sur le présent et l’avenir », a-t-il insisté, évoquant les perspectives de la relation entre les deux pays, notamment avec la 50e session du forum parlementaire francophone, qui réunira plus de 50 pays, où « le Maroc a particulièrement sa place ».
Avec MAP