Economie

Présidence marocaine de l’ECOSOCC-UA : Réalisations inédites et impact tangible en Afrique

La présidence marocaine du conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC-UA), a été marquée par des réalisations « inédites » et une « vision prospective » avec un impact tangible sur le terrain, a affirmé vendredi à Meknès le président du Conseil économique, social et environnemental, Khalid Boudali.

Le mandat marocain, qui touche à sa fin, « a repositionné le conseil au sein de l’écosystème africain en l’érigeant parmi les organes les plus efficaces et les plus influents », a souligné Khalid Boudali, qui animait une conférence sur l’action marocaine au sein de l’Union Africaine (UA), initiée par la Fondation Hand in Hand pour le développement durable à Meknès.

Désigné dernièrement conseiller stratégique et envoyé spécial chargé de la société civile auprès de l’Union Africaine, le responsable a relevé que le conseil est devenu un « pilier majeur » dans l’élaboration et l’exécution des agendas du développement du continent africain.

Ce résultat, a ajouté Khalid Boudali, fait désormais de cette instance un véritable modèle de la gouvernance participative, au-delà de son rôle traditionnel de mécanisme consultatif, et un garant de la transition démocratique et de développement global auquel aspirent les Africains.

Selon lui, le retour du Royaume à l’Union Africaine n’était pas une simple récupération de sa position naturelle, mais constituait un pas stratégique pour le renforcement de la coopération et la complémentarité continentale en ce sens qu’il a renforcé la position du Maroc en tant qu’acteur principal dans les questions de la paix et de la sécurité et l’intégration économique et le développement durable à travers de grands projets tel que le gazoduc Afrique-Europe, le renforcement de la zone de libre échange africaine et l’appui à la recherche et la formation professionnelle.

Au cours des quatre dernières années, a expliqué Khalid Boudali, le conseil a réalisé sous la présidence marocaine, un « saut qualitatif » en matière de participation civile, d’élargissement du rôle de la société civile en gouvernance sur le continent et de renforcement de la place de l’Afrique sur l’échiquier de la diplomatie mondiale.

Dans ce sens, il a mis l’accent sur le « changement inédit » opéré en redéfinissant les bases sur lesquels repose le conseil sur les plans institutionnel, juridique et de l’emploi, rappelant la révision de la charte constitutive pour davantage de bonne gouvernance, de transparence et de responsabilité ainsi que le renforcement des mécanismes juridiques dans le but de consolider le contrôle et la reddition des comptes.

Il a ajouté que la réforme a touché, par ailleurs, les mécanismes de participation de la société civile ce qui a permis aux institutions académiques et aux organisations de devenir un partenaire majeur dans l’élaboration des politiques continentales et du développement durable.

Khalid Boudali a mis en exergue, également la reconnaissance du rôle de l’ECOSOCC comme acteur dans la supervision de la transparence des élections et garant de la légitimité démocratique en Afrique, rappelant que le conseil a conduit plusieurs missions dans ce cadre et publié des rapports approfondis ce qui a contribué au renforcement du processus démocratique à travers le continent à travers des mécanismes de transparence et d’équité.

Avec MAP

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