Dialogue social : gouvernement, syndicats et patronat cherchent un compromis avant le 1er mai !
Un round du dialogue social a été lancé, hier, lors d’une réunion présidée par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, avec la participation de délégations de l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union nationale du Travail au Maroc (UNTM) et de la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Miriem Bensalah-Chaqroun.
Lors de cette réunion, le gouvernement, patronat et syndicats ont pu évoquer diverses questions liées à la réforme des régimes des retraites, à l’amélioration du revenu et aux libertés syndicales.
Le dialogue a servi à connaître les positions des uns et des autres « Nous avons créé une commission tripartite qui se réunira dès aujourd’hui pour examiner les différents points à l’ordre du jour», explique Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT).
Les demandes du syndicat concernent la réforme de la Caisse marocaine des retraites, ils souhaitent que l’augmentation de l’âge de départ à la retraite soit facultative, qu’il n’y ait pas de baisse dans les prestations et que la hausse des cotisations soit supportée aux deux tiers par l’employeur, l’Etat en l’occurrence. Ils souhaitent également une hausse des salaires.
Par ailleurs, le gouvernement reste ouvert à l’idée d’examiner les revendications des syndicats qui tiennent compte des équilibres financiers de l’Etat et de la compétitivité de l’économie nationale.
« Notre pays a besoin des efforts de tous, acteurs sociaux, économiques et gouvernement afin de créer les conditions appropriées pour accélérer la croissance et mettre en place les mécanismes nécessaires à l’équilibre et à la justice sociale afin de garantir une vie digne à tous les citoyens », a déclaré le Chef du gouvernement.
Ainsi, une commission technique a été constituée, elle se réunira ce jeudi pour préparer le second round prévu le 19 avril. Le gouvernement, le patronat et les syndicats souhaiteraient conclure un accord avant le 1er mai.