One Planet Summit : le Maroc, un acteur actif et dynamique de la lutte contre les changements climatiques
En abritant la COP22 en 2016 et en en assurant activement la présidence, le Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, se positionne incontestablement comme un acteur dynamique de la lutte contre les changements climatiques, s’impliquant avec un haut degré de responsabilité dans les différentes actions initiées et œuvrant sans relâche pour la mobilisation des énergies et des moyens pour y faire face.
La participation annoncée de SM le Roi Mohammed VI au Sommet mondial sur le climat (One Planet Summit), qui se tient ce mardi à Paris, témoigne de manière on ne peut plus éloquente de l’intérêt tout à fait particulier accordé par le Royaume à la question climatique et de la place qu’occupent les dérèglements climatiques dans ses préoccupations.
« Le Maroc, à travers la COP22, a lancé une nouvelle génération de COP orientée vers l’action, l’engagement et un appel fort pour la solidarité », avait fait remarquer récemment le président de la COP22, Salaheddine Mezouar, en soulignant qu’il s’agit là d’un processus pour la construction d’un « nouveau monde ».
« Si l’Accord de Paris (conclu lors de la COP21 en 2015) a été l’initiateur d’une volonté internationale, l’Accord de Marrakech a été la traduction concrète de cette ambition planétaire », avait-il affirmé.
« Le Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, a porté au plus haut la question climatique en lui donnant un nouvel élan qui fait de l’action et de l’approche inclusive ses principaux piliers », avait souligné M. Mezouar.
Et c’est justement au service de cette cause que le Royaume a poursuivi son engagement au-delà de sa présidence de la COP en faisant preuve de tout autant de mobilisation et de solidarité et en apportant substantiellement sa contribution aux efforts visant à réaliser davantage d’avancées en matière de lutte contre les changements climatiques.
Les avancées enregistrées sous présidence marocaine de la COP sur la question du financement climatique à travers notamment le « Partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale »
constituent à cet égard un tremplin pour les Iles Fidji, qui assurent depuis novembre la présidence de la COP23, pour prospecter de nouveaux moyens et favoriser de nouveaux partenariats.
L’objectif immédiat de ces partenariats tel que défini lors de la présidence du Maroc vise à accélérer l’action climatique pour la période 2017-2020 en rassemblant les acteurs étatiques et non-étatiques engagés dans l’action climat au sein d’une même plateforme en vue de mobiliser les énergies et de partager les succès, les enseignements et les meilleures pratiques.
Il s’agit en l’occurrence de procéder à l’opérationnalisation de l’Accord de Paris et de tirer parti des conclusions de la COP22, hautement saluée pour sa réussite, de réaffirmer l’engagement des pays signataires de l’Accord de Paris et de prendre des mesures significatives pour faire avancer la mise en œuvre de la feuille de route établie à Marrakech.
Outre la préservation du consensus multilatéral inscrit dans l’Accord de Paris pour des réductions substantielles des émissions de carbone, la présidence fidjienne place ainsi comme priorité de maintenir l’élan initié par le biais d’une multitude d’actions climatiques qui requièrent l’implication de tous.
« L’humanité n’a pas d’autre choix que celui de l’action solidaire et cohérente pour briser le cycle de la dégradation de l’environnement et revenir à une trajectoire vertueuse garantissant une vie durable sur notre terre pour les générations futures », avait affirmé, en septembre à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita.
« Lorsque les questions d’environnement et de climat sont posées, il ne s’agit pas pour nous d’être optimiste ou pessimiste, mais d’agir vite et d’agir collectivement pour rattraper le temps perdu », avait souligné le ministre devant le Sommet pour un Pacte Mondial pour l’Environnement.
« La Proclamation de Marrakech a exprimé la détermination de la communauté internationale à ne pas fléchir et à s’inscrire dans une action irréversible en faveur du climat, sur la base de l’Accord historique de Paris », avait-il soutenu.
Le Sommet mondial sur le Climat, qui se tient à Paris, s’inscrit précisément dans ces objectifs et vise, malgré le désengagement des Etats-Unis, à rehausser les actes au niveau des engagements en promouvant des actions concrètes à la mesure des périls qui guettent la planète du fait des carences relevées dans ce domaine en matière de financements.
Par Amina Benlahsen