Turquie: arrestation de douze présumés membres de Daesh
Les forces de sécurité turques ont arrêté, mardi, douze présumés membres du groupe extrémiste de Daesh dans la ville d’Adana (sud du pays).
Des équipes de la lutte antiterroriste de la Police d’Adana ont lancé une opération pour interpeller les présumés éléments du groupe terroriste, qui prépareraient des attaques de loups solitaires pendant les célébrations du Nouvel An et qui étaient chargés de recruter de nouveaux membres, selon les forces de sécurités citées par la presse locale.
Deux des douze personnes placées en garde sont d’origine syrienne, a indiqué la même source, qui fait état de la saisie de documents et matériaux numériques relatifs à Daech lors des perquisitions.
La semaine dernière, la police a interpellé, lors de descentes simultanées dans des domiciles d’Istanbul, 45 suspects qui planifiaient de commettre des attaques et dix autres présumés membres du groupe ont été interpellés à Izmir (ouest).
Les mesures de sécurité sont renforcées à Istanbul à l’approche des célébrations du Nouvel An et au premier anniversaire de la sanglante attaque la veille du jour de l’An 2017 contre une discothèque qui avait fait 39 tués en majorité des étrangers. Les autorités ont même interdit les célébrations dans la place emblématique de Taksim (rive européenne d’Istanbul).
L’auteur de ce carnage, un ouzbek arrêté deux semaines plus tard, est le premier auteur d’une attaque interpellé vivant en Turquie.
Près de 320 personnes ont perdu la vie dans les attaques attribuées à Daesh en Turquie dont la plus sanglante, en octobre 2015, avait fait 103 tués devant la gare centrale d’Ankara.
Selon un décompte des autorités, la Turquie a arrêté plus de 5.000 suspects de Daesh depuis l’apparition du groupe, a expulsé plus de 3.290 présumés combattants étrangers de 95 pays et a interdit d’entrée sur son territoire à plus de 38.269 personnes.
Selon le ministère turc de la Justice, au moins 780 personnes, dont 350 ressortissants étrangers, sont toujours détenues ou condamnées dans le pays pour liens présumés avec le groupe terroriste.