Plus de 1.000 établissements de protection sociale autorisés au Maroc
Le nombre total d’établissements de protection sociale autorisés au Maroc, conformément aux dispositions de la loi 14.05, a atteint 1.092 structures, a indiqué mercredi à Rabat, la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui.
Dans un exposé sur « les établissements de la protection sociale au Maroc », présenté devant la commission des secteurs sociaux à la chambre de Représentants, Mme Hakkaoui a fait savoir que la capacité d’accueil de ces établissements est de 96.490 bénéficiaires.
Ces institutions se répartissent sur les régions de Marrakech-Safi (167 établissements), Fes-Meknès (159), Souss-Massa (132), Draâ-Tafilalet (112), Casablanca-Settat (109), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (107), Béni Mellal-Khénifra (94), Rabat-Salé-Kénitra (92), la région de l’Oriental (62), de Guelmom-Oued Noun (47), Laâyoune-Sakia Al Hamra (9) et Dakhla Oued Eddahab (2), a-t-elle expliqué.
La ministre a, à cette occasion, passé en revue le processus de réforme de ces établissements depuis 2012 et les initiatives entreprises pour mettre en œuvre cette réforme, citant l’élaboration du projet de loi 65.15 relative à ces établissements et d’un autre sur les employés du secteur, ainsi que la révision de la loi encadrant la bienfaisance publique et le lancement du Fonds d’appui à la cohésion sociale (programmes de soutien aux personnes en situation de handicap), outre le soutien des établissements de protection sociale et l’amélioration de leurs prestations.
Mme Hakkaoui a, aussi, rappelé que le nombre d’établissements, ayant bénéficié du soutien du ministère dans le cadre du programme de partenariat avec les associations durant la période 2012-2015, a atteint 178, pour un coût global d’environ de plus 42 millions de dirhams.
Elle a aussi mentionné le programme « Irtiqae » pour le renforcement des capacités des ressources humaines dans les établissements de protection sociale pour les personnes âgées pour une enveloppe budgétaire de près de 8,5 mdhs, ainsi que la signature d’une convention de partenariat avec l’Agence de développement social et les établissements de l’Entraide nationale pour renforcer les compétences des personnes œuvrant dans ce domaine, a-t-elle ajouté. De leur côté, les députés ont insisté sur la révision de la loi 14.05 relative aux conditions d’ouverture et de gestion des établissements de protection sociale, évoquant les dysfonctionnements et obstacles qui entravent le bon fonctionnement de ces structures.
Ils ont, en outre, appelé à la qualification des employés de ces établissements et au renforcement des ressources humaines et financières de ces structures.