Un séisme de 5,4 sur l’échelle de Richter secoue les régions au nord du Chili
Un tremblement de terre de 5,4 sur l’échelle de Richter a secoué, jeudi tôt le matin, les régions de Antofagasta, Atacama et Coquimbo, dans le nord du Chili, sans faire de victimes ou de dommages matériels, a-t-on annoncé de source officielle.
La secousse est survenue à 00h54 heure locale (03h54 GMT) et son épicentre a été localisé à 64 kilomètres au nord-est de Taltal à 53,4 kilomètres de profondeur, dans la région d’Antofagasta, à environ 1.105 km au nord de Santiago, a précisé le Centre sismologique de l’Université du Chili.
De son côté, le Service hydrographique et océanographique de la Marine nationale chilienne a indiqué que ce tremblement de terre ne remplissait pas les conditions nécessaires pour générer un tsunami au large des côtes du Chili.
Selon le Bureau national chilien des urgences (Onemi) a fait savoir que ce tremblement de terre a été ressenti à Taltal, Antofagasta, Chañaral, Diego de Almagro, Tierra Amarilla et Copiapo, Caldera, Coquimbo et à La Serena et n’a pas fait de victimes ou de dégâts matériels.
Le Chili a récemment placé sous surveillance la faille de San Ramon qui pourrait provoquer à tout moment un séisme majeur, qui frapperait de plein fouet la capitale Santiago.
Dans un des pays les plus sismiques au monde, le projet de suivi de la faille de San Ramon, qui se poursuivra jusqu’en 2019, vise essentiellement à contrecarrer cette menace réelle: un séisme d’ampleur affecterait directement Santiago, capitale de sept millions d’habitants.
Longue d’au moins 30 kilomètres, cette faille peut provoquer des séismes au moins deux ou trois fois plus forts que le tremblement de terre de 2010, qui avait atteint une magnitude de 8,3 à Santiago et 8,8 à son épicentre, dans la région de Bio Bio (sud), provoquant l’évacuation d’un million de personnes.
La région de Coquimbo a été la plus touchée par ce sinistre, qui a causé quinze morts, 2.500 maisons détruites et 30.000 sans-abri.