Malgré le Mont Agung qui gronde, Bali demeure une destination prisée pour célébrer le nouvel an
Située entre les îles de Java et de Lombok en Indonésie, Bali, dont la vocation touristique internationale n’est plus à démontrer, a séduit en cette fin d’année, des millions de touristes venus des quatre coins du monde jouir d’une nature à couper le souffle, loin du stress quotidien de la vie urbaine.
Malgré les grondements du mont Agung et nombre d’avertissements aux voyageurs publiés par plusieurs pays, Florian Martinet, un jeune blogueur français, et son ami ont été parmi ces touristes qui ont préféré célébrer le nouvel an sur cette île indonésienne, pour profiter de son sable blanc, de son eau turquoise et surtout pour admirer ses paysages paradisiaques.
Martinet, qui a entamé un tour du monde il y a un an, a décidé d’accueillir 2018 en se jetant dans les bras de la nature, découvrant de nouvelles cultures et en créant des moments de partage et d’échange avec les locaux au sein d’un paysage féérique.
« J’ai choisi avec mon ami de partir en Indonésie, car la nature est splendide, que ce soit sous l’eau ou sur terre. D’autant plus qu’il y a un attrait économique avec une possibilité de vivre correctement à moins de 25 euros par jour », a-t-il révélé à la MAP.
En mettant les pieds sur l’archipel, cet amateur de la nature de 25 ans a choisi de se rendre au début à Sulawesi, un endroit où la population locale a le cœur sur la main. Cependant, la fin d’année arrivant, le choix a été porté sur Bali, un endroit plus vivant et festif où proximité, temples et plages font le bonheur des jeunes aussi bien que des vieux.
Après avoir visité Manado, l’île de Siladen et la ville de Tomohon à Sulawesi, « je suis maintenant à Kuta sur l’île de Bali, un paradis terrestre », s’est-il réjoui, cachant mal son admiration pour les murs de corail dont regorge le parc national de Bunaken, qu’il trouve « tout simplement incroyable ».
A Bali, le visiteur ne peut qu’être émerveillé par la jovialité de la population, le respect entre les religions et la propension à la paix et à l’entente cordiale.
« On se sent bien ici. C’est un pays accueillant », a lancé le touriste français, jugeant, toutefois, qu’il serait louable de développer le réseau de transport en commun pour favoriser le tourisme écologique dans ce coin du monde où la majorité de la population se déplace sur deux roues.
Animé par une forte envie de parcourir le globe terrestre avant de commencer la vie active, cet accro du voyage s’inquiète peu des menaces de plus de 130 volcans actifs que compte l’archipel, situé sur la « ceinture de feu » du Pacifique.
« C’est la mère nature qui décide. A quoi bon s’inquiéter alors? », s’est interrogé cet amateur de l’aventure, décidé plus que jamais de profiter de son temps et de sa jeunesse pour mener de longs voyages qui constituent, à ses yeux, une vraie école de développement personnel.
« J’aurais bien le temps de travailler durant les futures années. Pourquoi ne pas profiter de ma bonne santé pour bouger? », s’est demandé ce jeune français qui souhaite visiter très prochainement le Maroc, réputé pour ses valeurs de modération et d’ouverture.