Le Maroc a réalisé de grands progrès en matière de droits de l’Homme
Le Maroc a réalisé de grands progrès en matière de droits de l’Homme en s’engageant activement dans la mise en oeuvre d’une stratégie de promotion et de consolidation de ces droits, a indiqué, mercredi à Rabat, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss El Yazami.
Intervenant lors d’un séminaire organisé par la Fondation de l’école HEM, sous le thème « Droits Humains au Maroc », M. El Yazami a souligné que ces progrès ont été réalisés au Maroc, notamment à travers de la signature et la ratification de plusieurs textes régissant ces droits, la création d’associations pour la défense de ces droits, et l’instauration de la justice transitionnelle avec la création de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) qui a procédé et continue de procéder à la réparation de préjudices subis par les victimes des violations de droits de l’homme.
Le président du CNDH a indiqué que la constitution de 2011, a constitué un tournant majeur en matière de promotion des droits de l’Homme au Royaume, en consacrant les droits de l’Homme tels que reconnus universellement notamment à travers l’adoption de l’ensemble des droits prévus dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, et l’engagement d’harmoniser les législations du Royaume avec les dispositions des conventions internationales ratifiées.
M. El Yazami a rappelé le contenu du préambule de la constitution qui stipule « bannir et combattre toute discrimination à l’encontre de quiconque, en raison du sexe, de la couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou régionale, de la langue, de l’handicap ou de quelque circonstance personnelle que ce soit », notant que la constitution contient plus de 60 articles qui offrent de grandes garanties en matière de respect des droits de l’Homme.
Il a, par ailleurs, souligné qu’en dépit des nombreux efforts accomplis en matière de droits de l’Homme, certains défis restent à relever notamment la persistance des disparités entre le milieu rural et urbain et au sein de l’urbain, l’égalité homme-femme, les droits de l’enfant, les droits de personnes souffrant d’handicap, ainsi que la révision des textes réglementant le droit d’association et des rassemblements publics pacifiques.
Le séminaire s’inscrit dans le cadre de « l’université citoyenne », un programme lancé par la Fondation HEM représentant une formation pluridisciplinaire touchant des thématiques socio-économiques, managériales, sociétales et politiques.
Ce programme vise à enrichir l’esprit d’ouverture, à développer la culture du débat et la citoyenneté active à travers des cours dispensés par des personnalités du monde politique et économique, ainsi que des universitaires et experts de renom.