La Colombie est invitée à prendre exemple sur le Maroc en matière d’interdiction des sacs en plastique
La Colombie est invitée à prendre exemple sur le Maroc en matière d’interdiction des sacs en plastique pour préserver l’environnement, a écrit le journal colombien de référence « El Espectador » dans son édition dominicale.
Le Maroc qui, comme la Colombie et le reste du monde, avait un problème de gestion des sacs en plastique, « a réglé cette question de façon radicale et exemplaire en interdisant tout simplement les sacs en plastique », a ajouté « El Espactador » dans un d’article d’opinion, signé par Héctor Abad Faciolince, membre du comité éditorial du quotidien. « L’usage des sacs en plastique a été banni des supermarchés, des épiceries et des marchés populaires » du Royaume, a précisé encore le journaliste et écrivain colombien dans cet article intitulé « Copier les idées d’autrui », ajoutant qu’en Colombie, ce problème a pris une telle ampleur que les périphéries de plusieurs villages sont « inondées » de sacs de pastique.
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Après avoir fait remarquer que la « petite solution pour laquelle on a opté en percevant quelques centimes pour un sac de plastique s’est avérée insuffisante », le journaliste colombien a précisé que le Maroc utilise des sacs en toile, à base de papier et biodégradables. « C’est de cette façon-là que le Maroc a réussi à régler ce problème à la source », a-t-il expliqué, estimant qu’il s’agit d’« une expérience que nous devrons copier, nonobstant l’opposition de la corporation du plastique et des commerçants ».
« Sauver le pays et le monde de cette ordure (sacs en plastique) est plus important que de protéger une industrie nuisible qui devrait être remplacée par une autre moins polluante: celle des sacs amis de l’environnement », a également plaidé le journaliste colombien qui a passé en revue, dans son article, des expériences réussies en matière de traitement des problèmes environnementaux et sociaux de certains pays qu’il vient de visiter dont le Maroc, l’Espagne et le Japon. Pour l’auteur de l’article, la solution à ce problème est « facile » en Colombie. Il suffit, selon lui, d’adopter une loi radicale et que le Congrès (Parlement) ne soutienne pas les lobbys de certaines industries.