Arganiculture: Lancement à Agadir du projet de plantation de 10.000 ha de vergers dans les zones vulnérables
Le coup d’envoi a été donné lundi à Agadir à un projet de plantation de 10.000 ha de vergers d’arganier dans les zones vulnérables reparties sur huit provinces et préfectures relevant des régions de Souss-Massa, Marrakech-Safi et Guelmim-Oued Noun.
Le coût global de ce projet qui vise à renforcer la capacité de résilience aux changements climatiques, est de l’ordre de 49,2 millions dollars financés par le Fonds Vert pour le Climat, à hauteur de 39,3 millions de dollars avec un co-financement du Maroc de 9,9 millions de dollars.
Selon des données présentées à l’occasion d’un atelier organisé à cette occasion, la mise en oeuvre de ce projet est assurée par l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) en partenariat avec les représentations régionales et provinciales du département de l’agriculture ainsi que le Bassin hydraulique Souss-Massa.
Outre la plantation de 10.000 ha de vergers modernes de l’arganier, dont 2000 ha associés avec des plantes aromatiques et médicinale, le projet de Développement de l’Arganiculture dans les Zones Vulnérables –DARED- s’articule aussi sur l’appui aux organisations professionnelles des usagers de l’arganeraie producteurs de fruit, le renforcement de leur accès au marché ainsi que le renforcement des capacités des acteurs, la gestion des connaissances et la promotion de la recherche.
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Le projet qui s’étale sur une période de six ans et couvre les zones de la Réserve de Biosphère de l’Arganeraie (RBA), s’inscrit, indique-t-on, dans son contexte national par l’intégration des composantes prévues dans le cadre du Plan Maroc Vert, en l’occurrence le contrat programme relatif au développement de la filière argane.
Il répond ,également, à l’un des engagements du Maroc en matière de mesures d’adaptation aux changements climatiques, du fait que le programme d’Arganiculture fait partie des NAMAs (Contribution Déterminée au Niveau National) proposés par le Maroc dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies pour les Changements Climatiques (CCNUCC ) en vue de réduire ses gaz à effet de serre à 42 % à l’horizon 2030.