Expulsé du Japon, un «jihadiste» français inculpé pour terrorisme à Paris
Un « jihadiste» français, expulsé la semaine dernière vers la France par le Japon où il s’était rendu en provenance de la Syrie, a été inculpé lundi soir à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire, a-t-on indiqué mardi de source judiciaire.
L’homme, 30 ans, est soupçonné d’avoir été en lien avec «une mouvance d’Al-Qaïda» en Syrie. Il se serait rendu dans ce pays en compagnie de sa femme, de nationalité japonaise et radicalisée. Le «jihadiste» devait par la suite quitter la zone de combats en traversant la frontière turco-syrienne avant d’être expulsé vers le Japon dont les autorités ont procédé, elles aussi, à son expulsion vers son pays d’origine.
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Le 8 mars dernier, il a été interpellé à l’aéroport parisien de Roissy, avant d’être placé en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon un bilan du ministère français de l’Intérieur publié jeudi dernier, 258 adultes et 77 mineurs sont revenus en France, après avoir rejoint les zones de combats jihadistes. Quelque 300 «jihadistes» français, dont 12 femmes, ont trouvé la mort sur le théâtre irako-syrien depuis 2014 alors que 731 adultes (421 hommes et 310 femmes) et 538 enfants sont encore sur place.