FSM2018: Les actions menées par SM le Roi Mohammed VI en faveur de l’Afrique sont d’une forte valeur
Les actions menées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de l’Afrique sont d’une forte valeur, a affirmé Youssouf Z. Coulibaly, professeur de droit à l’Université de sciences juridiques et politiques de Bamako (Mali).
« Les actions de SM le Roi Mohammed VI sont d’une forte valeur en ce sens qu’elles cherchent à apporter des solutions à plusieurs problématiques touchant le Continent », a-t-il déclaré à la MAP, en marge de sa participation au 13ème Forum social Mondial (FSM2018), qui a pris fin samedi à Salvador, capitale de l’État de Bahia, au nord-est du Brésil.
L’universitaire a ainsi mis en relief l’initiative de formation des imams africains initiée par SM le Roi Mohammed VI en vue de « promouvoir un islam de tolérance allant de pair avec les valeurs islamiques et africaines ».
« Cette initiative a d’ailleurs été saluée par les chefs d’État africains et beaucoup de pays voisins du Mali comme le Sénégal, la Guinée et la Côte d’Ivoire ont envoyé des imams pour être formés au Maroc », a-t-il dit, en précisant que cette initiative permettra de « circonscrire tout radicalisme, en faisant comprendre aux populations qu’il y a une autre façon de pratiquer l’islam sans violence et sans interdictions ».
Selon lui, la forte présence du Maroc en Afrique, où il est le deuxième investisseur, dénote de « l’ouverture et de l’intelligence dans la gestion de la coopération internationale dont fait preuve le Royaume ».
Et M. Coulibaly d’ajouter qu’au delà du volet économique, le Maroc a toujours offert des bourses d’études aux étudiants d’Afrique subsaharienne contribuant ainsi à « prémunir les jeunes africains diplômés des universités marocaines contre le risque de devenir des proies faciles de groupes radicaux ou terroristes ».
« Le Maroc est un pays qui a le concret dans sa collaboration avec l’Afrique », a-t-il encore dit, en soulignant que le Royaume joue un grand rôle dans beaucoup de secteurs en Afrique, notamment dans ceux des banques, des micro-finances, de l’exploitation des mines ou encore des nouvelles technologies d’information.
Pour ce qui est de l’adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’universitaire a relevé que le Royaume est très avance par rapport à beaucoup de pays africains dans certains domaines et les pays africains ont tout à gagner en bénéficiant de son expertise.
« L’expérience et l’expertise du Maroc peuvent être un avantage et un atout pour la CEDEAO », a souligné ce professeur universitaire, qui avait pris part, en janvier dernier, au 28e Sommet annuel de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, marqué par le retour du Maroc à sa famille africaine.
Selon lui, il était « inconcevable que le Maroc, l’un des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) qui a précédé l’UA, reste en dehors du groupement africain à cause d’une république fantoche ».
« On ne laisse pas sa propre maison à cause d’un intrus. Le Maroc est enfin de retour à la maison qu’il a construite depuis les années 60″, s’est-il réjoui, en estimant qu’il incombe désormais à l’Afrique de consolider cet état de fait.
« Pour être forts il faut être ensemble. Si l’on cherche à se séparer et à créer des petites entités on ne va rien faire », a insisté M. Coulibaly, en précisant que le Maroc est « un partenaire incontournable pour l’Afrique subsaharienne ».
Organisé sous le thème « Résister c’est créer, résister c’est transformer », le Forum Social Mondial de Salvador a connu la participation de pas moins de 60.000 personnes, issues de 120 pays, dont le Maroc.
La rencontre internationale, qui se voulait d’engager une réflexion sur des questions communes à l’humanité, a proposé pas moins de 1.500 activités versant dans la promotion « d’un monde possible de paix et de justice sociale et environnementale » et d’un échange d’expériences au service de la réalisation de la prospérité.