Le Roi et le peuple face aux fabulateurs
Haro sur les fake-news, les fausses nouvelles et autres « kompromats »
Sur le Maroc, une véritable déferlante semble se déverser depuis quelques mois, comportant des dérives et des risques majeurs. Ceux notamment de la désinformation et de l’intoxication. Elle souffle comme une tempête gigantesque sur les réseaux sociaux, devenus l’oeil du cyclone du monde, mettant en équation et les systèmes démocratiques ou supposés tels, et nos sociétés de plus en plus fragilisées. Là où la Raison interpelle nos consciences et notre prudence, se profile une folie meurtrière des mots et des rumeurs. Au salvateur réflexe de discernement se substitue la rage de blesser voire d’anéantir.
Bien entendu, l’incapacité relative de l’Etat et des pouvoirs publics à maîtriser totalement le flux incessant et cette logorrhée de fausses nouvelles, à légiférer dans un maquis de non-lois, constitue à la fois un handicap et un défi dont on ne mesure pas ou très peu la portée. Un faisceau de fausses et lamentables nouvelles s’est abattu sur notre pays, nourrissant un débat bancal et dangereux, se répandant comme une traînée de poudre, prenant en otage des pans entiers de notre société : facebookeurs, twitteurs, instagrameurs, certains sites officiels d’information, sites « bidons », et surtout étrangers qui ont à coeur de porter la dague contre le Maroc, frapper là où cela nous fait mal, autrement dit le statut du Roi, sa vie personnelle, sa santé et l’avenir de notre nation.
Bien entendu, l’incapacité relative de l’Etat et des pouvoirs publics à maîtriser totalement le flux incessant et cette logorrhée de fausses nouvelles, à légiférer dans un maquis de non-lois, constitue à la fois un handicap et un défi dont on ne mesure pas ou très peu la portée. Un faisceau de fausses et lamentables nouvelles s’est abattu sur notre pays, nourrissant un débat bancal et dangereux, se répandant comme une traînée de poudre, prenant en otage des pans entiers de notre société : facebookeurs, twitteurs, instagrameurs, certains sites officiels d’information, sites « bidons », et surtout étrangers qui ont à coeur de porter la dague contre le Maroc, frapper là où cela nous fait mal, autrement dit le statut du Roi, sa vie personnelle, sa santé et l’avenir de notre nation.
On est d’autant plus effrayé par cette furieuse curée de fausses nouvelles, calamiteuses et relevant de ce qu’on appelle les « fake-news », qu’elles ne reposent que sur la rumeur non confirmée, et qu’elles surviennent à un moment où, d’un autre côté, le Maroc est confronté à une série de coups bas portés par la Cour de justice de l’Union européenne, les stipendiés du polisario, et nos irréductibles adversaires ayant encore le vent en poupe à l’Union africaine et aux Nations unies. Il n’est pas interdit de penser que les campagnes croisées, ciblant à la fois nos institutions – en l’occurrence Sa Majesté Mohammed VI – et notre diplomatie, procèdent d’un même tonneau de haine et d’une volonté de déstabilisation. L’acharnement déployé par les ONG étrangères, espagnoles et françaises notamment, relayées par certains journaux, et quelques folliculaires du genre Ignacio Cembrero , l’activisme de défenseurs des mouvements Hirak à al-Hoceima et Jerada, les semeurs de troubles qui rêvent de soulèvements, et ne dissimulent plus leur faconde complotiste contre l’Etat et la Monarchie, qui semblent être au rendez-vous de la fomentation et de la sape souterraine. L’envoyée très « spéciale » du quotidien « Le Monde », Charlotte Bozonnet se complaît dans son exercice préféré d’épingler le Palais Royal et le Roi avec un galimatias de préjugés que ne renieraient guère les adversaires patentés de notre démocratie. Même « modus operandi », un irascible vocabulaire de contemptrice déjà éprouvé dans ses « reportages » sur Al-Hoceima, interpelant le Roi, au lieu et en place du gouvernement censé pourtant assumer ses responsabilités constutionnelles.
On aura beau soutenir que seul l’élan national et patriotique a sauvé par le passé et continuera de préserver notre nation à l’avenir, c’est comme clamer dans le désert, clamos in deserto disait le proverbe. La valeur sémantique du patriotisme est battue en brèche par une paradoxale alchimie : la liberté, notamment d’expression, génère son propre antidote, celui d’un oppressif dénigrement devenu l’exercice préféré de certains cercles, dans un Maroc qui , pourtant , n’a jamais été aussi libre et démocratique, où , jouissant en principe de sa plénitude, l’intelligentsia s’évertue à jouer les boutefeux et , au mieux, n’en finit pas de démissionner. Les rumeurs colportées sur l’état de santé du Roi, l’encombrante traque à suivre ses gestes et ses faits, à commenter insidieusement ses comportements, le diabolisme en sous-main qui nourrit le mensonge à son égard, tout cela ne relève-t-il pas de la mauvaise foi et ne sert-il pas les plans maléfiques des spéculateurs en tous genres, faussaires et notaires de la potence, ennemis déclarés ou dissimulés de notre intégrité territoriale et de notre unité nationale ?
On aura beau soutenir que seul l’élan national et patriotique a sauvé par le passé et continuera de préserver notre nation à l’avenir, c’est comme clamer dans le désert, clamos in deserto disait le proverbe. La valeur sémantique du patriotisme est battue en brèche par une paradoxale alchimie : la liberté, notamment d’expression, génère son propre antidote, celui d’un oppressif dénigrement devenu l’exercice préféré de certains cercles, dans un Maroc qui , pourtant , n’a jamais été aussi libre et démocratique, où , jouissant en principe de sa plénitude, l’intelligentsia s’évertue à jouer les boutefeux et , au mieux, n’en finit pas de démissionner. Les rumeurs colportées sur l’état de santé du Roi, l’encombrante traque à suivre ses gestes et ses faits, à commenter insidieusement ses comportements, le diabolisme en sous-main qui nourrit le mensonge à son égard, tout cela ne relève-t-il pas de la mauvaise foi et ne sert-il pas les plans maléfiques des spéculateurs en tous genres, faussaires et notaires de la potence, ennemis déclarés ou dissimulés de notre intégrité territoriale et de notre unité nationale ?
Quand Henri-Dominique Lacordaire, homme de religion et éminent député français du XIXème siècle criait que « la liberté opprime et la loi affranchit», il ne croyait pas si bien dire ! Le propos tombe à point nommé de nos jours : dans l’entrelacs d’un désarroi sociétal et d’une volonté souterraine de mettre à mal notre pays, de semer le doute à l’intérieur et se faire le pendant de nos ennemis extérieurs, y a-t-il un autre choix que de résister corps et âme ? D’une seule voix, la main dans la main et avec l’énergie requise, ne faudrait-il pas organiser la riposte face à cette campagne ininterrompue et clairsemée de haine ?