Le Conseil national du PAM dénonce les manœuvres du Polisario visant à modifier le statut de la zone tampon
Les membres du Conseil national du parti authenticité et modernité (PAM) ont dénoncé lors de la 23ème session du Conseil, les manœuvres du Front Polisario visant à modifier le statut de la zone tampon, « ce qui constitue une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu de 1991 et des résolutions des Nations unies (ONU) », ayant trait à la question du Sahara marocain.
Les membres du Conseil ont exprimé, dans le communiqué final des travaux de cette session, tenue samedi à Salé et dédiée à la cause nationale, leur « étonnement des dernières déclarations du porte parole de l’ONU, prétendant que les régions de Tifariti et Bir Lahlou ne font pas partie de la zone tampon, ce qui est incompatible avec la situation qui prévaut dans la région et avec les cartes officielles de l’ONU qui confirment l’existence de ces deux points dans la zone du cessez-le-feu ».
Les membres du Conseil ont affirmé, lors de cette session qui a eu lieu en présence de la présidente du Conseil national, Fatima Zahra Mansouri et du secrétaire général du Parti, Ilyass El Omari, que toute tentative de modification du statut et de la réalité géographique et historique dans la région, constitue une menace réelle contre la paix et la sûreté et une attaque contre les différentes options politiques pacifiques, défendues par le Maroc et visant à régler ce différend, pointant du doigt le régime algérien qui accueille, finance et encadre logistiquement, militairement et diplomatiquement le front du Polisario.
La politique hostile du régime algérien, héritée de la guerre froide, prive la région des possibilités et des chances d’un partenariat bilatéral et donne lieu à l’instabilité et à l’insécurité dans la région, faisant ainsi de la région un lieu propice pour la prolifération du terrorisme, de l’extrémisme, du trafic d’armes et de traite d’êtres humains, ont-ils souligné.
De même, ils ont attiré l’attention de la communauté internationale, des organismes des Nations Unies et de toutes les organisations internationales œuvrant dans le domaine des droits de l’homme, sur la situation tragique des séquestrés de Tindouf, appelant au recensement de la population, conformément aux conventions internationales relatives au statut des séquestrés et réfugiés.
A cette même occasion, ils ont rappelé que le plan d’autonomie du Sahara présenté par le Maroc, traduit sa bonne foi et constitue le seul choix démocratique possible, soulignant l’impératif d’aller de l’avant en vue de réussir le modèle du développement et la démocratie territoriale dans les provinces du Sud.
Les membres du Conseil national ont également exprimé leur adhésion à toutes les initiatives visant à défendre l’intégrité territoriale du Royaume, à travers la mise en place d’un groupe de travail chargé du suivi du dossier du Sahara, l’encouragement des jeunes et des femmes à prendre part aux initiatives diplomatiques parlementaires, ainsi que la participation aux différentes initiatives politiques au Royaume, comme à l’étranger.
Ils ont appelé aussi à plus de vigilance et de mobilisation nationales, en vue de faire face à tous les défis internes et externes, consacrer les principes des droits de l’homme et préserver les acquis démocratiques.