Le choix de la société civile pour se concerter au sujet de la mise en œuvre du PANDDH

Le ministre d’État chargé des Droits de l’Homme, Mustapha Ramid, a justifié le choix de la société civile pour lancer des consultations sur la mise en œuvre du plan d’action national en matière de démocratie et de droits de l’homme (PANDDH) par le rôle « de premier plan » que jouent les Ongs dans la promotion des droits de l’Homme et la construction démocratique.

Intervenant lors d’une rencontre de communication avec les acteurs de la société civile consacré au projet d’élaboration d’une conception préliminaire concernant le suivi et la mise en oeuvre du PANDDH, M. Ramid a souligné que l’actualisation du plan nécessite une interaction positive avec les remarques « pertinentes » des organisations de la société civile, rappelant que ce chantier national stratégique a été présenté au sein des universités pour l’expliquer à l’élite scientifique.

Compte tenu du rôle de la société civile qui regorge d’énergies et capacités à valoriser et de l’expérience du Royaume dans le domaine de la protection des droits de l’homme, il était nécessaire d’impliquer ces défenseurs des droits de l’homme, appelant à la mise au point d’une vision consensuelle entre toutes les parties concernées en vue d’élaborer des propositions susceptibles d’améliorer le contenu du PANDDH.

Pour sa part, le Directeur de la coordination et de la promotion des droits de l’homme au ministère, Abdelkarim Boujradi, a exposé la méthodologie adoptée pour mettre en ouvre le PANDDH, précisant que l’approche se base sur les recommandations contenues dans le plan et relatives à sa mise en oeuvre ainsi que sur les pratiques optimales en la matière.

>>Lire aussi : Droits de l’homme : L’actualisation du PANDDH a permis de renforcer les mesures proposées

En ce qui concerne l’institutionnalisation du Comité national de suivi de la mise en oeuvre du plan, M. Boujradi a rappelé la proposition formulée pour que le Chef du gouvernement préside cette instance avec la composition des représentants des départements ministériels concernés, des institutions nationales et des administrations publiques, ainsi que de l’autorité judiciaire, du Conseil national des droits de l’homme, du Conseil économique et social et environnemental, de la Haute instance de la communication audiovisuelle, de la Gendarmerie Royale et de la Direction Générale de la Sécurité Nationale.

Y siègeront aussi les représentants de la société civile, du secteur privé, de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux, du parlement et de l’université, a ajouté le même responsable. Le comité se chargera de l’adoption du plan d’action et du suivi de sa mise en œuvre, a-t-il poursuivi, soulignant que l’application de ce chantier requiert une gestion axée sur les résultats des objectifs stratégiques et en vue d’évaluer leur efficacité à moyen terme.

L’objectif du PANDDH, qui est le fruit d’une approche participative dans laquelle les différents acteurs ont été impliqués, est d’établir une série de réformes politiques, l’institutionnalisation des droits de l’homme, la promotion d’une prise de conscience dynamique des droits de l’homme avec le renforcement des initiatives visant à contribuer à l’émergence d’une démocratie participative.

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