Le gouvernement prend en charge le financement du projet d’équivalence numérique des diplômes
Une convention relative au financement d’équivalence numérique des diplômes a été signée, mercredi à Rabat, entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration.
Signée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et la Formation des cadres, Lahcen Daoudi et le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Mohamed Moubdii, cette convention définit le cadre à travers lequel le Fonds de modernisation de l’administration publique (FOMAP) financera le projet relatif à l’équivalence numérique des diplômes.
La convention vise à simplifier la procédure de traitement des équivalences entre les diplômes, à réduire le délai du traitement des dossiers soumis à l’équivalence et à améliorer l’efficience et l’efficacité des services fournis aux bénéficiaires. Le coût global de cette opération, dont la durée de réalisation est de 12 mois, s’élève à 1 million de dirhams, sera pris en charge à part égale par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres et le FOMAP. De même, un Comité de pilotage sera mis en place dans l’objectif d’assurer le suivi de la mise en œuvre du programme auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres qui comprendra un membre du ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration.
Ce projet contribuera à la simplification de la procédure de traitement des dossiers d’équivalence des diplômes et à leur suivi de manière efficace à travers la gestion électronique, ce qui permettra de réduire le délai du traitement des dossiers tant pour les particuliers que les institutions, a indiqué la ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, Jamila EL Moussali.
Il traduit également l’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres dans le processus d’amélioration des services fournis, à travers le recours aux technologies modernes de l’information et de la communication.
L’ambition de l’administration et son rayonnement demeurent désormais tributaires de la rénovation de ses divers rouages, a-t-elle noté, soulignant que la modernisation constitue une nécessité qui exige d’abord et avant tout l’élaboration d’une vision commune, dont l’absence a longtemps constitué l’un des principaux dysfonctionnements ayant émaillé le projet de modernisation de l’administration.
A cet égard, le FOMAP relève d’un mécanisme d’accompagnement en mesure de fournir le soutien matériel et méthodique nécessaire pour la concrétisation de cet objectif, a-t-elle précisé, rappelant que ce Fonds a largement contribué à l’encouragement des différents secteurs ministériels pour s’engager dans le projet de modernisation de l’administration et au soutien de la coordination en matière d’exécution et d’activation des réformes et des chantiers structurants.
Le projet s’inscrit dans le cadre d’un processus de communication avec les différents secteurs et vise à mettre en œuvre la politique publique avec un rythme convenable et un rendement pour les usagers, a indiqué, pour sa part, M. Moubdii, mettant l’accent sur l’implication de son département dans la modernisation, l’amélioration des services et la simplification des procédures relatives aux dossiers d’équivalence des diplômes via la gestion électronique.
Le gouvernement table sur la modernisation de l’administration à tous les niveaux et est déterminé à jeter les jalons d’un ministère moderne et efficient, a souligné le ministre délégué, relevant que le projet d’équivalence numérique s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour répondre aux attentes des citoyens.
Quant à M. Daoudi, il a déclaré à la presse que le projet d’équivalence numérique intervient pour moderniser le ministère et mettre à niveau l’Université marocaine, affirmant que ce projet permettra de moderniser les modes d’interaction avec les étudiants, simplifier la procédure et résoudre définitivement le problème des équivalences qui constitue une des préoccupations pour les jeunes Marocains.
Il a, en outre, fait remarquer que l’accès à l’information demeure un droit garanti au citoyen, d’où l’impératif de procéder à la mise à niveau de l’administration pour lui permettre d’être en mesure de répondre aux exigences de la conjoncture.
Cette convention entre dans le cadre des efforts du gouvernement visant à moderniser l’administration publique, simplifier les procédures administratives et faciliter l’accès des usagers aux services fournis.