DGAPR: le détenu Taoufik Bouachrine jouit de tous ses droits légaux
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a affirmé, mercredi, que le détenu T.B jouit de tous ses droits, dont celui d’adresser ou de recevoir des lettres, dans le cadre du respect des conditions légales en vigueur.
En réponse aux informations relayées par des journaux électroniques concernant une plainte dudit détenu relatives à ses correspondances avec les membres de sa famille, la DGAPR, citant l’administration de la prison locale Ain Borja, souligne dans un communiqué que cet établissement pénitentiaire a reçu dix lettres adressées au détenu concerné par sa famille, et qui ont été remises à l’intéressé après les mesures de contrôle prévues dans l’article 92 de la loi 23.98 relative à l’organisation et au fonctionnement des établissements pénitentiaires.
L’établissement a, également, reçu de la part du détenu neuf lettres qu’il voulait adresser à son épouse et une autre destinée à sa sœur, relate la même source, relevant que deux lettres ont été transmises à l’épouse, n’étant entachées d’aucun empêchement, alors que les autres ont été retenues pour leur contenu ne respectant pas les dispositions réglementaires en vigueur.
Vu l’importance de la communication entre les détenus et leurs familles comme facteur favorisant leur réinsertion sociale une fois leurs peines purgées, ledit détenu communique avec ses proches chaque semaine à travers la visite familiale et les appels téléphoniques, souligne-t-on. L’administration de l’établissement pénitentiaire affirme que, « tout en veillant à ce que l’ensemble des détenus jouissent de leurs pleins droits et bénéficient de tout ce qui est de nature à faciliter leur réintégration dans la société, elle n’hésitera pas à appliquer la loi à l’encontre de l’ensemble des prisonniers et ne tolèrera pas l’exploitation du droit à la correspondance pour commettre des actes d’humiliation, d’outrage ou d’injure ».