Don de 815 mille euros de la Facilité Africaine de l’Eau pour desservir l’eau potable en milieu rural au Maroc
Un don de quelque 815.100 euros vient d’être approuvé par la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) pour desservir l’eau potable dans le monde rural au Maroc.
Ce montant qui vise à soutenir l’amélioration du service d’alimentation en eau potable dans le Royaume, devra profiter à près de 390.000 personnes réparties sur 31 communes, grâce au projet ‘’El Brouj’’, de Larache Nord et de Safi Ouest, explique un communiqué de presse publié jeudi à Abidjan, sur le site officiel de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Cité dans le document, Mohamed El Azizi, directeur de la Facilité Africaine de l’Eau, a fait savoir que ‘’grâce au modèle de sous-traitance adopté, les PME du Maroc interviendront dans l’exploitation et la maintenance des ouvrages d’alimentation en eau potable et dans l’extension des réseaux de distribution en milieu rural.
Ce projet pilote permettra de tirer des leçons pour de nombreux pays en Afrique où, l’entretien des réseaux d’eau potable en zone rurale est problématique. Nous comptons créer 230 emplois sur l’ensemble des trois sites, 2.500 avec la réplication du modèle à une dizaine d’autres zones, a-t-il expliqué.
Concernant l’amélioration des conditions de vie et d’hygiène, la même source laisse savoir que ‘’les femmes et les jeunes filles, chargées le plus souvent de la corvée d’eau, pourront ainsi consacrer plus de temps à d’autres activités, éducatives ou génératrices de revenus. Les ménages des municipalités et douars pourront, quant à eux, constater de meilleures conditions de vie, de santé et de bien-être, avec une réduction du taux de mortalité infantile et une augmentation de l’accès à l’éducation’’.
La FAE alloue à ce projet étalé sur 50 mois, un don d’un montant de 815.100 euros. L’Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural (IAEAR) et le Fonds d’assistance au secteur privé en Afrique (FAPA) lui octroient respectivement 530.000 euros et 355.780 euros, lit-on dans le document.
L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), agence d’exécution du projet, y contribue pour 1.252 900 euros.