La DGSN dément avoir forcé l’entrée de l’appartement où se trouvait la rédactrice en chef d’Alyaoum24
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dément de manière catégorique les allégations publiées par le site d’informations « Alyaoum24 » prétendant que des éléments de la sûreté se sont introduits dans l’appartement où se trouvait la rédactrice en chef du site après avoir procédé à la coupure du courant électrique et de l’alimentation en eau.
En vue d’éclairer l’opinion publique et de rectifier ces allégations non précises, la DGSN souligne, dans un communiqué diffusé lundi, qu’une brigade de la police judiciaire de Rabat, composée notamment de trois policières commandées par une commissaire principale, s’est déplacée lundi après-midi à un appartement au quartier Agdal afin d’exécuter un ordre judiciaire prévoyant l’usage de la force publique pour contraindre plusieurs femmes à comparaître devant la chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca.
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Bien que les éléments de la brigade de la police judiciaire aient décliné leur identité et la nature de l’ordre judiciaire qu’ils sont chargés d’exécuter, la porte de l’appartement n’a pas été ouverte malgré des appels répétés, ce qui a nécessité d’en référer au parquet compétent et d’ouvrir la porte extérieure à l’aide d’un technicien spécialisé sans la défoncer ni couper le courant électrique ou l’alimentation en eau, précise le communiqué.
L’une des deux femmes concernées par l’ordre judiciaire a été transférée aux urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Sina pour s’assurer de son état de santé avant d’être évacuée, sur avis du médecin traitant, à l’hôpital Ar-Razi de Salé, où elle a reçu des soins médicaux, ajoute la même source, précisant que l’intéressée a été ensuite accompagnée à la préfecture de police de Rabat et ce, dans l’attente de son transfert, en compagnie de la deuxième femme, à la cour d’appel de Casablanca pour exécuter l’ordre judiciaire émis à ce sujet. Tout en réfutant les allégations de coupure d’électricité et d’eau à l’appartement, les services de la sûreté nationale soulignent que l’exécution des ordres judiciaires en question s’est déroulée dans le respect total de la loi et sous la supervision du parquet compétent.