Le modèle de développement des Provinces du Sud mis en avant lors d’un séminaire international à Santiago
Le modèle de développement des Provinces du Sud a été mis en avant, samedi à Santiago du Chili, par plusieurs intervenants et participants à un séminaire académique international sur le Sahara marocain, organisé à l’initiative du Centre d’études du Maghreb pour les Amériques, basé dans la capitale chilienne.
Depuis la récupération du Sahara en 1975, le Maroc n’a cessé de développer cette région allant même jusqu’à la mise en place d’un plan de développement spécifique prônant la transformation de ces provinces en pôle économique et en fer de lance pour le développement de l’Afrique, a indiqué le militant associatif sahraoui, Mrabih Rabou Shaibata, lors de son intervention à ce séminaire, dont les travaux ont débuté vendredi.
Cet essor économique a été favorisé par le climat démocratique et le respect des droits de l’Homme marquant les provinces du sud du Royaume, a souligné M. Mrabih Rabou, mettant l’accent dans ce sens sur la participation massive des habitants des provinces sahariennes aux élections pour choisir leurs élus et représentants au sein des instances élues.
Lors de son intervention devant le public venu nombreux assister à ce conclave marqué par la participation d’une pléiade de chercheurs universitaires, de politologues, de militants des droits de l’Homme, de syndicalistes et de représentants de la société civile, M. Mrabih Rabou, également président de l’Association des amis de Tarfaya, a relevé que le Sahara marocain est appelé à jouer, grâce à la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI, le rôle de trait d’union et de porte d’entrée en Afrique.
Abondant dans le même sens, Nestor Flores, recteur de l’Université de Flores en Argentine, a rappelé la mise en place par le Maroc d’une politique « inclusive » de développement de la région du Sahara en y encourageant notamment les investissements.
Sous l’impulsion de SM le Roi, le Maroc a instauré une politique « active et respectueuse du développement durable » permettant aux habitants du Sahara de participer au grand essor de cette région marocaine dans le cadre d’un État « démocratique et inclusif », a relevé cet éminent académicien.
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De son côté, le directeur de l’Institut des études africaines à Rabat, Yahia Abou El Farah, a indiqué que grâce à l’application du modèle de développement pour les Provinces du Sud, le Sahara joue son rôle naturel de trait d’union entre le Maroc et ses racines africaines.
Depuis le retour du Sahara à la mère patrie, les provinces sahariennes ont connu de profondes mutations à tous les niveaux, a souligné l’académicien marocain, mettant l’accent sur les relations séculaires entre le Maroc et l’Afrique.
Le Royaume est un acteur de premier plan en Afrique depuis plusieurs siècles et son rôle dans l’indépendance des pays africains et leur développement a été constamment salué par les peuples et les élites du Continent noir, a-t-il ajouté, rappelant que des milliers d’étudiants originaires des pays africains poursuivent leurs études au Maroc grâce notamment à des bourses gracieusement accordées par le Royaume.
Ce séminaire de trois jours a été l’occasion de débattre de plusieurs thématiques axées notamment sur la question du Sahara, la place du Maroc en Afrique, la proposition d’autonomie au Sahara et la résolution pacifique des conflits.
Les participants se sont penchés, dans le cadre de groupes de travail, sur « les droits humains » et « le rôle de la femme et de la société civile dans le monde actuel ».
Cet évènement académique compte à son programme plusieurs rencontres lors desquelles d’éminents professeurs et experts ont présenté leurs analyses et points de vue sur diverses questions d’actualité en relation avec le Maghreb alors que plusieurs politologues et représentants de la société civile ont partagé leurs points de vue avec l’assistance et les conférenciers.
Le Centre d’études du Maghreb pour les Amériques regroupe une pléiade d’universitaires, d’intellectuels, d’experts et de représentants d’organisations sociales et culturelles d’Amérique latine avec pour objectifs notamment d’étudier et de faire connaître, dans le cadre d’une approche académique, la réalité des pays du Maghreb, depuis une perspective positive, et de promouvoir le soutien à la paix, à la culture et au dialogue.