Prix du lait au Maroc ? Ébauche de solution pratique pour une sortie de crise pour tous
Par Mohamed Amine Mansouri Idrissi
Oui il est possible pour les entreprises boycottées ainsi que toutes les entreprises marocaines de baisser les prix de vente sans sacrifier les marges bien au contraire, et je ne parle pas d’économies d’échelles induites par l’effet volume.
Non les solutions sont ailleurs et pour cela, innovation oblige, je ne vais pas chercher dans les causes car tout le monde, gouvernement (impuissant ou incapable) et dont le rôle est ailleurs que d’alimenter la polémique avec des sorties hasardeuses, entreprises (managers et dirigeants) ne savent que reproduire les mêmes modèles qui ne fonctionnent pas ou plus.
En tant que personne, qui aspire à un mieux vivre ensemble dans le pays de mes Aïeux, pays qui m’a vu naître et grandir, pays ou j’ai fait mes classes, je pense avoir l’obligation de proposer une ébauche de solution loin du tohu-bohu des sorties catastrophiques tant des ministres que de certains parlementaires qui ne prônent aucune solution à part « Allah ysameh, L’3wacher hadi… », Dieu nous pardonne à tous les portes voix politiques en premier.
La solution que je propose dans la vidéo ci-dessous est utilisée sous d’autres cieux, elle peut radicalement changer la donne économique et sociale au Maroc et pas uniquement pour les boycottés.
Pour cela essayons de poser le problème simplement.
Que demandent les parties prenantes ?
Peuple : Vivre dignement, et essentiellement améliorer le pouvoir d’achat.
Entreprise : Continuer à gagner de l’argent, après tout c’est légitime
Etat : Équilibre entre une paix sociale précaire et l’élargissement de l’assiette fiscale en ne faisant rien si possible:)
Pour des raisons de simplification, nous allons éliminer les autres acteurs, car pour le moment je n’arrive pas à percevoir où se situe la création de valeur chez les syndicats, société de défense des consommateurs …
Les événements et les sorties médiatiques chaotiques des membres du gouvernement ainsi que du parlement sont à mettre entre parenthèses, nous allons juste observer que la présence des deux est une contrainte pour être considéré comme un pays avec des institutions… Nous savons pertinemment qui gouverne mais ceci n’est pas notre débat. Notons juste que ces deux institutions et tout ce qui en dépend sont financés par des impôts collectés et payés par les deux autres parties prenantes, quelle création de valeur? ou se dilue la richesse ? mais ceci n’est non plus pas notre débat car je suis apolitique, je laisse le soins à d’autres pour essayer de trouver des réponses.
À partir de là le décor est planté.
je nous ai concocté un petit cas simple d’un petit atelier qui produit uniquement deux articles selon le schéma ci-dessus, ce cas démontrera que l’on peut gagner plus d’argent sans pour autant sacrifier la marge, en regardant là où les financiers, contrôleurs de gestion n’ont pas l’habitude de regarder et surtout en subordonnant les calculs sur une contrainte à la fois en l’occurrence là ou se crée vraiment la valeur.
Augmenter le Throughput (la vitesse de génération du Cashflow), ce cas est simple et dans la réalité ce n’est pas très compliqué à déployer, si l’on maîtrise un peu quelques outils de bon sens, de calculs et d’ordonnancements basés sur les contraintes de chaque entreprise.
Vous allez voir dans cette ébauche de solution que pour une entreprise qui ne dégage plus de marge, et dont l’actionnaire ne peut ni embaucher, ni investir. Qu’emprunter auprès d’une banque est juste impossible … Bref le scénario d’une grande partie des entreprises marocaines. Le marché local est flat avec une demande qui correspond à ce que l’atelier peut « au maximum, théoriquement » produire.
A la lumière de ce que la compta analytique à fait apparaître, cet atelier doit logiquement gagner de l’argent, nous allons voir dans la vidéo ci-dessous, comment avec le management actuel, l’atelier perd de l’argent et comment en exploitant ses propres contraintes, l’atelier peut avec la bonne décision dégager un vrai bénéfice dont une partie peut être affectée à baisser les prix durablement en faveur des consommateurs.
L’actionnaire ne sachant plus comment réagir, souhaite sauver son atelier, survivre à ce boycott qu’il ne comprend pas ou refuse de comprendre, (Rester sur le marché le temps que cette situation de poly crise passe) ou à défaut créer une zizanie dans le secteur en accusant les concurrents ce qui tends à aggraver la situation de toute l’industrie.
Découvrons ensemble une ébauche de solution facile à déployer. La méthode peut être difficile à assimiler de prime abord donc svp! n’hésitez à faire une pause, revenir en arrière pour faire vous-même les calculs, vous verrez qu’à l’usage elle est d’une simplicité indescriptible.