Libye: l’exportation de pétrole par les autorités parallèles serait « illégale »
La compagnie nationale de pétrole (NOC) basée à Tripoli a fustigé la décision de Khalifa Hafta de remettre les principaux terminaux pétroliers de la Libye aux autorités parallèles, déclarant que toute exportation de leur part serait « illégale ».
« Les exportations par des institutions parallèles sont illégales et échoueront comme elles ont échoué par le passé », a indiqué dans un communiqué Mustafa Sanallah, le patron de la NOC, en réaction à la décision du maréchal Haftar.
« Les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sont très claires: les installations pétrolières, la production et les exportations doivent demeurer sous le contrôle exclusif de la NOC (de Tripoli) et sous la seule supervision du gouvernement d’union nationale » (GNA), reconnu par la communauté internationale.
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Le patron de la compagnie nationale libyenne a mis la communauté internationale et les acteurs du marché pétrolier face à leurs responsabilités.
« Nous sommes confiants que le GNA et nos partenaires internationaux prendront les mesures nécessaires pour bloquer toutes les exportations en violation du droit international », a-t-il affirmé. La « NOC met en garde les entreprises contre la conclusion de contrats d’achat de pétrole auprès d’institutions parallèles. Ils ne seront pas honorés et la NOC intentera une action en justice contre eux », a ajouté M. Sanallah.