Election d’un bureau provisoire du Syndicat marocain du journalisme et des médias
Le Syndicat marocain du journalisme et des médias (SMJM) a élu, samedi dernier à Fès, un bureau provisoire composé de 13 membres, dont certains faisaient partie d’une liste de candidature aux élections du Conseil national de la presse.
Un communiqué du bureau exécutif du SMJM indique que lors d’une assemblée générale extraordinaire, tenue suite aux derniers développements survenus sur la scène médiatique, il a été procédé à la création de plusieurs commissions de travail portant sur des questions intéressant les journalistes, à savoir la commission de préparation au prochain congrès prévu en octobre 2018, une commission chargée des œuvres sociales du Syndicat, une commission dédiée à l’organisation des sections régionales et une commission chargée de la communication.
Le bureau provisoire est composé notamment de Ahmed Zinbi, secrétaire général du Syndicat, Ali Bouzerda, premier vice-secrétaire général et porte-parole du Syndicat, Mustapha Kinit, deuxième vice-secrétaire général, et Rachid Bourahou, 3-eme vice-secretaire général.
Lors de cette réunion, il a également été procédé à la présentation des objectifs du Syndicat, des conditions de sa création et des réalisations accomplies au cours des quatre dernières années, note le communiqué.
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Le bureau exécutif du syndicat, ajoute le communiqué, a mis l’accent sur la nécessité d’opérer un changement approfondi répondant aux mutations survenues sur la scène nationale et internationale, et ce à travers la mise en place d’un cadre alternatif indépendant qui sera capable de soulever les véritables problématiques de la presse nationale, particulièrement au niveau de l’organisation et de la représentation d’un corps journalistique et médiatique ouvert sur les nouvelles générations.
Selon le SMJM, l’objectif est d’être une force de proposition qui contribue à la préservation de l’honneur du métier de journaliste et qui permettra de garantir le respect des principes et de la déontologie de la profession et du droit du citoyen à une presse plurielle, libre et crédible, de nature à développer la liberté de la presse et de la publication et à hisser le secteur sur des bases démocratiques.