Habib El Malki: Un équilibre entre le travail législatif et le contrôle de l’action gouvernementale
Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki a déclaré, jeudi à Rabat, que les réalisations de cette institution ont été caractérisées par un équilibre entre le travail législatif et le contrôle de l’action gouvernementale.
Lors d’un point de presse à l’occasion de la clôture de la deuxième session de l’année législative 2017-2018, El Malki a souligné que « cette session a marqué un changement positif de la culture parlementaire, à même de renforcer les institutions constitutionnelles, notamment celles à caractère représentatif« .
Le contrôle des lois est devenu une « réalité concrète » qui vise à « influence positivement les aspects économiques et sociaux de la vie des citoyens et à éviter l’atermoiement dans la mise en œuvre des lois, qui dévalorise les instances législatives et affaiblit les institutions constitutionnelles, notamment le pouvoir exécutif« , a fait savoir El Malki.
Il a souligné, à ce propos, que la Chambre des représentants envisage d’adopter une proposition de loi visant à étudier l’impact des lois sur les dimensions économiques, sociales et environnementales du quotidien des citoyens, notant que l’étude d’impact a toujours été le « maillon manquant » à même de contribuer à l’amélioration de la qualité des textes juridiques et de leurs effets sur la vie quotidienne des citoyens.
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Concernant l’évaluation des politiques publiques, El Malki a relevé que l’année législative 2017-2018 a connu, en particulier, la présentation de l’évaluation du programme de désenclavement du monde rural par le groupe thématique, ajoutant qu’en interaction avec les Orientations Royales concernant l’enseignement préscolaire, un autre groupe thématique est prévu pour « donner un contenu concret et adéquat à la réforme du système éducatif« .
Pour ce qui est de la diplomatie parlementaire, El Malki a souligné que la Chambre des représentants a dépassé l’interaction saisonnière à l’occasion de différentes réunions et manifestations, optant pour l’institutionnalisation de ses relations avec les instances représentatives de nombreux pays d’Afrique et d’Asie, à travers la mise en place de cadres consensuels sous forme de mémorandums et d’accords régissant les relations de la Chambre dans ses dimensions bilatérale et multilatérale, ajoutant que cette démarche a eu « un impact positif » sur la question nationale au niveau de plusieurs pays.
Dans ce sens, il a indiqué que le Maroc envisage d’introduire une demande pour obtenir le statut d’observateur auprès de l’Assemblée interparlementaire de l’ASEAN (Association des Nation d’Asie du Sud), rappelant que la chambre des représentants est membre du Parlement panafricain et de la Commission de la justice et des droits de l’Homme au sein de cette même instance.
El Malki a souligné que la culture et la pratique parlementaires ont connu une transformation positive, dans le sens de la consécration de la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes et l’amélioration de la qualité des services publics, sur la base de la transparence.