Education des filles: l’UNESCO appelle les dirigeants mondiaux à une action coordonnée
La Directrice générale de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a appelé mardi la communauté internationale à se mobiliser davantage pour l’éducation des filles afin de ne laisser aucune d’entre-elles de côté.
«L’éducation des filles est le moteur le plus puissant de la transformation mondiale. C’est aussi un droit fondamental et une question de dignité humaine », a déclaré Azoulay à l’occasion d’un évènement organisé à New York en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies, conjointement avec le Canada, la France et le Royaume-Uni, indique un communiqué de l’organisation basée à Paris.
Cet évènement s’est déroulé en présence notamment du Président français Emmanuel Macron, du Premier ministre canadien Justin Trudeau et des Premières ministres britannique Theresa May et norvégienne Erna Solberg.
→ Lire aussi : L’UNESCO disposée à élaborer des projets visant à renforcer le droit à l’information au Maroc
«Cette réunion est en effet un signal fort d’engagement politique de haut niveau sur un sujet qui se trouve à la croisée des deux défis les plus importants de notre temps : l’éducation et l’égalité des genres », a-t-elle estimé, ajoute la même source en réaffirmant l’engagement politique et financier pris au niveau mondial pour entreprendre des actions individuelles et collectives pour lever les obstacles à l’éducation des filles d’ici 2030.
Azoulay a toutefois appelé à davantage de coordination, rôle qui pourrait être joué, selon elle, par l’UNESCO. «Nous devons travailler en synergie et de façon durable si nous voulons réaliser ensemble nos objectifs», a-t-elle affirmé.
Lors de cet événement, qui s’est articulé autour de trois tables rondes, l’accent a également été mis sur la nécessité urgente pour les pays de travailler ensemble pour la scolarité des 132 millions de filles qui ne le sont pas aujourd’hui.