Agadir: Formation sur l »’Instance nationale pour la prévention de la torture »
Une session de formation sur l »’Instance Nationale pour la prévention de la torture » au profit des officiers et sous-officiers des Forces auxiliaires s’est ouverte mardi à Agadir, à l’initiative de l’Inspection Générale des Forces Auxiliaires-Zone Sud, et en partenariat avec le Conseil national des droits de l’homme (CNDH).
Ce conclave de deux jours s’inscrit dans le cadre d’un programme visant à promouvoir la culture des droits de l’homme parmi les rangs des Forces auxiliaires, comme cela a été le cas lors d’une précédente session organisée les 25 et 26 septembre dernier à Benslimane par l’inspection Générale des Forces Auxiliaires-Zone Nord.
Dans son intervention, le colonel Ahmed Boulhbache a tenu à souligner que le thème de cette session est en phase avec les avancées réalisées par le Royaume sur le chemin de la consécration de l’Etat de droit à travers notamment la création de nombreuses instances et institutions comme le CNDH et l’Instance Equité et Réconciliation, lequel processus a été couronné par l’adoption d’une nouvelle constitution en 2011 considérée par les constitutionnalistes comme étant un texte de loi des droits et libertés.
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Il a ajouté que les Forces auxiliaires s’impliquent réellement dans la dynamique des réformes dans le domaine sécuritaire qui vise à promouvoir les libertés et la gouvernance, rappelant, à ce propos, l’organisation par l’Inspection Générale des Forces Auxiliaires de plusieurs ateliers de sensibilisation et de promotion de la culture des droits de l’homme avec l’objectif de mettre sur pied une sécurité de proximité efficace et irréprochable.
Pour sa part, le Secrétaire général du CNDH, Ahmed Sebbar a noté que l’organisation de cette session de formation au profit des Forces auxiliaires s’inscrit dans le cadre des missions dévolues audit conseil, déclarant à la MAP qu’elle revêt une importance cruciale dans la promotion de la culture des droits de l’homme parmi les rangs des Forces auxiliaires et représente aussi une occasion de débat pour discuter des bonnes pratiques favorisant l’instauration d’une Instance nationale pour la prévention de la torture.