Prix UNESCO pour l’éducation des filles et des femmes : des projets égyptien et jamaïcain retenus
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) procèdera, jeudi prochain, à Paris à la remise de son Prix récompensant les innovations et les contributions exceptionnelles d’individus, d’institutions et d’organisations en faveur de l’éducation des filles et des femmes.
Cette année, ce Prix récompense des projets qui favorisent l’éducation des filles dans les villages les plus pauvres d’Egypte et aident les jeunes Jamaïcaines qui abandonnent l’école pour cause de grossesse précoce à poursuivre leurs études.
Créé en 2015 avec le financement du gouvernement de la République populaire de Chine, le Prix, qui est cette année à sa troisième édition, est décerné chaque année à deux lauréats pour les aider à poursuivre leur travail dans le domaine de l’éducation des femmes et des filles.
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Le Prix contribue, à ce titre, à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en particulier à l’Objectif de développement durable 4 sur l’éducation et à l’Objectif 5 sur l’égalité entre les sexes. Il soutient également les priorités globales de l’UNESCO contenues dans la Stratégie à moyen terme pour 2014-2021 et au Plan d’action pour la Priorité égalité des genres pour 2014-2021.
Il s’agit du premier Prix UNESCO à mettre en valeur les projets fructueux qui encouragent et améliorent les perspectives d’éducation des filles et des femmes et, par conséquent, leur qualité de vie.
L’égalité des genres dans l’éducation est un droit fondamental et une condition préalable à l’édification de sociétés inclusives, souligne l’UNESCO, dont le siège se trouve à Paris.
Se référant à son institut de statistique (ISU), l’Organisation observe cependant que bien que des progrès notables aient été accomplis ces 20 dernières années, 16 millions de filles ne mettront jamais les pieds dans une classe.