Participation du Maroc à l’atelier des parlements de l’Asie du Sud sur les ODD
Un atelier des parlements de l’Asie du Sud sur « L’efficacité du développement dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement durable » (ODD) s’est ouvert mardi à Jakarta, avec la participation de la vice-présidente de la Chambre des représentants, Rachida Benmessaoud, et du conseiller Rachid Menyari.
Cet atelier, initié par l’Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC) et par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vise à élaborer un guide sur le contrôle parlementaire des Fonds de développement et à observer l’avancement de la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD).
Les participants se pencheront sur l’élaboration d’un plan d’action pour lutter contre la corruption destiné aux parlementaires provenant des pays de l’Asie du Sud-Est, en vue d’orienter leurs activités, définir les besoins et les outils permettant le renforcement de leurs missions en matière de supervision des Fonds de développement et d’observer les objectifs du développement durable aux niveaux régional et local.
Au menu de l’atelier, organisé en collaboration avec la Banque islamique de développement (BID) et l’Assemblée du peuple d’Indonésie, figurent des exposés sur l’Agenda 2030 dans le cadre des ODD et les approches sur l’implication des parlementaires dans la réalisation des objectifs escomptés, tout en se focalisant sur les pays arabes et ceux de l’Asie du Sud-Est.
Mme. Benmessaoud a passé en revue, lors du débat du premier axe de l’atelier, les efforts conjugués par le Royaume pour la réalisation des ODD, notamment l’instauration d’un cadre juridique et institutionnel visant à rationaliser la mise en œuvre des initiatives de développement, se basant sur les principes de la bonne gouvernance. Elle a également évoqué les grands chantiers de développement social, culturel et économique mis en oeuvre dans le Royaume, soulignant l’importance de l’Initiative nationale du développement humain (INDH), lancée par SM le Roi Mohammed VI en 2005 et opérant sur plusieurs niveaux afin de lutter contre la précarité, promouvoir la situation de la femme et soutenir les familles pauvres.
Outre un exposé sur les rôles du parlement marocain dans le contrôle et le suivi des grandes questions nationales, la responsable a mis en avant la réforme de la Constitution du Royaume en 2011, prévoyant la mise en place de nombre d’instances et d’institutions soutenant l’orientation du pays dans les domaines de droits de l’Homme et de la gouvernance.
Les travaux de cet atelier, où le Maroc est le seul pays arabe africain participant, s’étaleront sur 3 jours pour examiner les moyens de mise en œuvre des projets de développement, de soutien financier des opérations de contrôle ainsi que l’élaboration d’un guide parlementaire consacré à l’amélioration du contrôle parlementaire sur les ressources de développement.