Le PDG d’Apple nie l’infiltration de ses serveurs
Le PDG d’Apple Tim Cook est sorti de son silence pour nier les allégations selon lesquelles les serveurs de son entreprise seraient victimes d’une attaque matérielle par le biais de puces espionnes implantées par des fabricants chinois, rapporte vendredi la publication BuzzFeed News.
Tim Cook a demandé au magazine « Bloomberg Business week » de se rétracter sur les allégations de son article concernant des puces espionnes chinoises qui auraient compromis près de 30 entreprises, dont les serveurs d’Apple, indique la publication.
« Il n’y a pas une once de vérité dans leur article sur Apple », a martelé M. Cook auprès de BuzzFeed News, ajoutant qu' »Ils doivent faire ce qu’il faut et se rétracter. »
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Le magazine économique américain « Bloomberg Business week » a publié début octobre un article affirmant que la sécurité des données de 30 sociétés américaines a été compromise après que des puces contenant des « backdoor » (portes dérobées) ont été implantées dans leurs serveurs au cours de leur fabrication en Chine. Une telle technique permet de créer « une porte dérobée » donnant accès aux données des réseaux opérant sur ces serveurs.
M. Cook a indiqué qu’il avait été personnellement impliqué dès le départ dans la réponse de l’entreprise à cet article et qu’aucune recherche menée au sein d’Apple n’avait pu confirmer les allégations de Bloomberg.
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Les représentants d’autres sociétés citées par le magazine économique ont également largement remis en question ces révélations faute de preuves matérielles concrètes.