Washington inculpe une femme russe de conspiration
Le ministère américain de la Justice a annoncé vendredi avoir inculpé une femme russe soupçonnée de conspiration pour ingérence dans élections de 2018 aux Etats-Unis, la première affaire pénale accusant un ressortissant étranger de s’immiscer dans les prochaines élections de mi-mandat.
Elena Khusyaynova, 44 ans, a été accusée de complot en vue de frauder les élections aux États-Unis. Les procureurs ont déclaré qu’elle gérait les finances de « Project Lakhta », une opération d’influence étrangère censée « semer la discorde dans le système politique américain » en publiant des arguments et des informations erronées en ligne sur une série de questions politiques controversées, notamment l’immigration, le drapeau confédéré, le contrôle des armes à feu et des manifestations de la Ligue nationale de football américain pendant le chant de l’hymne national.
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Les accusations contre Khusyaynova ont eu lieu au moment où le bureau du directeur du renseignement national a averti qu’il était préoccupé par les « campagnes en cours » de la Russie, de la Chine et de l’Iran visant l’ingérence dans les prochaines élections de mi-mandat et la présidentielle de 2020, un message inquiétant quelques semaines avant les échéances du 06 novembre 2018.