Copenhague abrite la 18e Conférence internationale contre la corruption
La capitale danoise abrite, du 22 au 24 octobre, les travaux de la 18èm Conférence internationale contre la corruption (IACC), avec la participation de 46 ministres, vice-ministres, hauts responsables gouvernementaux, et de dirigeants d’organisations internationales et de chefs d’entreprises.
« La corruption est un obstacle fondamental à la réalisation des objectifs de développement durable. La corruption est un défi mondial qui nécessite une coopération internationale. Mon ambition avec le segment de haut niveau est d’élever la lutte contre la corruption à un niveau politique supérieur et de mettre une action derrière les mots« , a affirmé la ministre danoise de la Coopération au développement, Ulla Tørnæs, citée dimanche dans un communiqué de son Département.
Cette rencontre biannuelle, initiée en coopération avec Transparency International et le Conseil IACC, prévoit de réunir pour l’édition de Copenhague plus de 1 200 participants.
Les participants à la présente conférence, qui sera marquée par une allocution du Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen, sont invités à présenter des plans d’action concrets en matière de lutte contre la corruption.
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Cette édition prévoit plus de 70 événements, dont des ateliers sur la lutte contre la corruption, des projections de films, en plus d’un concert Fair Play, un mouvement mondial de musique contre la corruption, créé par des artistes jeunes, engagés et créatifs du monde entier, outre la projection d’une série de films dans le cadre du festival « Films 4 Transparency« , sur la corruption, l’inégalité et l’injustice à travers le monde.
« J’espère que la réunion des dirigeants et des décideurs clés sous le même toit que des activistes, des experts, des ONG et des journalistes deviendra un modèle pour la future coopération internationale dans la lutte mondiale contre la corruption. Les défis posés par la corruption sont complexes et nécessitent une approche multipartite. À Copenhague, nous formerons une vaste coalition mondiale contre la corruption« , a affirmé Tørnæs.
« Le but n’est pas nécessairement de faire de nouvelles promesses, mais avant tout de mettre des actions concrètes derrière les mots et de mettre en œuvre les promesses faites dans le passé« , a souligné la ministre.
Parmi les pays participant à cette rencontre, il y a lieu de citer l’Afghanistan, l’Argentine, l’Australie, le Burkina Faso, la Chine, la Colombie, l’Éthiopie, la Finlande, la France, la Géorgie, l’Allemagne, le Ghana, l’Indonésie, l’Irlande, le Kenya, le Mexique, le Nigeria, la Norvège, la Somalie, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, l’Ukraine et les USA.