Réunion autour du rapport parallèle commun des organisations non-gouvernementales sur la situation des droits de l’Homme au Maroc
Des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme se sont réunies, samedi à Rabat, dans le cadre de la rencontre nationale sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, en prévision du rapport parallèle commun qui sera présenté au Conseil des droits de l’Homme à Genève en 2017.
Selon l’Association Justice pour le droit à un procès équitable, qui a organisé cette rencontre en partenariat avec l’institution Frédéric Hebert, l’élaboration de ce rapport intervient dans le cadre du suivi et d’accompagnement des mécanismes internationaux des droits de l’Homme, notamment le mécanisme d’examen périodique universel qui constitue un moyen de contrôle de l’action gouvernementale en la matière.
Dans une allocution à cette occasion, la présidente de l’association, Jamila Sayouri, a indiqué que cette expérience reflète la maturité du mouvement de défense de droits humains aux niveaux national et régional, en termes notamment de l’approche adoptée et de la nature des remarques et des propositions d’une part, et de l’importance du travail en commun pour l’acteur associatif d’autre part.
« L’association et ses partenaires ont préconisé, lors de l’élaboration du rapport, une approche consultative en termes de remarques et de recommandations, avec l’ambition de favoriser les conditions idoines instituant l’indépendance de la société civile à élaborer et à présenter des rapports parallèles et mettre en place une stratégie d’action nationale en collaboration avec les différentes parties prenantes », relevé Mme. Sayouri.
Elle a noté que cette rencontre mise sur l’enrichissement du rapport, à travers des propositions visant l’amélioration de la version finale du texte.
Au programme de cette réunion, qui sera sanctionnée par des recommandations finales, figurent plusieurs ateliers portant notamment sur « la réforme du système de justice et la situation des prisons », « les droits fondamentaux des femmes », « les droits économiques, sociaux et environnementaux » et « les droits culturels et linguistiques ».