La Grèce, lieu de rendez-vous pour deux sommets euro-méditerranéens cruciaux
La Grèce s’apprête à accueillir deux sommets euro-méditerranéens cruciaux réunissant successivement les pays du sud et de l’est de l’Europe avec les représentants des pays arabes, les 8 et 9 septembre à l’île de Rhodes, et ensuite un sommet des pays euro-méditerranéens, les 9 et 10 septembre à Athènes.
A Rhodes, il sera question de lutte contre le terrorisme et de crise migratoire en présence des représentants de pas moins de 14 pays de l’Europe du sud et de l’est et ceux des pays de l’Afrique du Nord et de la région du Moyen-Orient. A Athènes, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras recevra les chefs d’Etat et de gouvernement français, italien, portugais, espagnol, maltais et chypriote et ce, en vue de coordonner leurs positions face aux défis posés devant l’Union européenne.
Le sommet de Rhodes verra la participation de hauts responsables représentant, notamment le Maroc, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Bahreïn, la Jordanie, le Liban, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, l’Albanie, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, l’Italie et la Slovaquie.
Un sommet qui sera annuel en guise de forum pour discuter les questions lancinantes, notamment sur le plan de la coopération sécuritaire, la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier comme cela a été souligné dans un communiqué du ministère grec des Affaires étrangères.
Le sommet se fixe déjà l’objectif de jeter les bases d’une action commune et coordonnée en faveur de la consolidation de la sécurité et de la stabilité dans la région et ce, en plus de la promotion des valeurs du dialogue et de la tolérance, note-t-on de même source.
Le programme de ce sommet prévoit aussi des discussions sur les moyens de booster les échanges économiques, la gestion de la crise migratoire, la lutte contre la pollution et la traite des êtres humains ou encore le trafic des armes et les nuisances de la surpêche.
D’où, l’importance de ce sommet qui se tient à l’initiative du gouvernement grec dans un contexte marqué par la persistance des tensions et des conflits dans la région.
Quant au sommet d’Athènes, il sera principalement axé sur les questions de développement socio-économique et d’ordre sécuritaires, la dette et la crise migratoire et ce, en présence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays invités sauf le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, absent en raison de la crise gouvernementale dans son pays.
Le but de ce sommet est de parvenir à une position commune à la veille du sommet des dirigeants européens sur l’après Brexit, prévu le 16 septembre à Bratislava, la capitale de la Slovaquie qui assure la présidence tournante de l’Union européenne.