Quand le Centre Georges-Pompidou cautionne une pseudo-exposition qui suscite l’indignation
Après avoir manigancé dans le système judiciaire européen dans une vaine tentative de le manipuler en vue de nuire à la sécurité juridique des accords commerciaux du Maroc avec ses partenaires, voilà que le polisario et l’Algérie s’agitent dans le noble milieu des arts, à travers une entreprise fâcheuse visant à salir la mémoire des soldats marocains tombés dans le champ d’honneur pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume.
Une dépêche de l’agence algérienne de presse nous apprend que «le Centre Georges Pompidou consacre une galerie à la lutte du peuple sahraoui », avec bien entendu l’habillage propagandiste que l’APS maitrise à la perfection quand il s’agit de nuire au Maroc.
Vantant son œuvre macabre sur une vidéo tournée, dans la clandestinité, dans une ambiance glauque montrant un soupçon de livres et quelques objets à peine visibles, son instigateur, un certain Jean Lamore, dit qu’il s’agit d’un travail «anonyme», c’est-à-dire qui ne porte ni de nom, ni de légende et dont on ignore les auteurs, initié par un collectif «informel »_ admirez le courage_ ! Pire encore.
L’auteur, qui se fait passer abusivement pour un artiste voué à la défense des causes humanitaires, reconnait sans vergogne qu’il s’agit de «photographies retrouvées dans les portefeuilles de soldats marocains morts pendant la guerre contre le polisario, de leurs femmes, de leurs enfants, de leurs familles».
Autrement dit, il s’agit d’un acte de barbarie qui consiste à délester les morts de leurs biens et à en faire commerce, à souiller la mémoire des martyrs et à porter atteinte à l’honneur de tous ceux qui ont combattu pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume. Quelles sont donc les motivations réelles qui justifient cette entreprise déplorable qui n’a rien à voir avec l’art ?
S’agit-il d’une manipulation ; une de plus, ourdie par l’Algérie et le polisario dans l’objectif de nuire au processus de règlement de la question du Sahara marocain ? S’agit-il d’une bourde du Centre Pompidou commise à l’insu de ses responsables ou avec le concours de certaines complicités ? Au Maroc, cet acte incompréhensible condamnable à plus d’un titre n’est d’ailleurs pas passé inaperçu.
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Dans les milieux artistiques et politiques c’est la consternation, tellement le Centre Pompidou est placé en haute estime, apprend-on auprès du président de la Fondation nationale des Musées Mehdi Qotbi, qui a adressé une lettre de protestation au président de ce centre.
«C’est une incompréhension réelle sur la motivation de votre institution à participer à la propagande d’un mouvement séparatiste financé notoirement par l’Algérie», a affirmé Qotbi dans cette lettre dont la MAP a obtenu une copie.
Rappelant avoir appris cette information à travers une dépêche de l’agence algérienne, Qotbi a précisé que la position de la France sur la question du Sahara marocain est «gravée dans le marbre». «Elle est la plus constante et la plus explicite sur les droits légitimes du Maroc sur ce territoire du royaume», a affirmé le président de la Fondation nationale des Musées, notant que «le bien-fondé même de cette initiative activiste et strictement politicienne nous échappe ».
«On ne voit pas quel est le levier artistique qui pourrait, éventuellement, la justifier. Aucun ! », s’indigne-t-il, se disant «persuadé qu’il y a eu une manipulation sur l’intention réelle du porteur, apparent, de ce projet activiste ».
Qotbi s’est également dit convaincu qu’une enquête de la part du président du centre Pompidou «démasquera la réalité de cette opération des services algériens».
Et d’ajouter : «la réputation internationale de votre Centre, son excellence artistique et sa rigueur académique -sans parler des liens réels d’amitié qui l’unissent à une multitude d’institutions mondiales- ne peuvent souffrir de ce genre d’initiative en rupture totale avec notre cause commune qui est l’Art».
De source proche du centre Pompidou, on confirme qu’il s’agit bien d’une action « qui s’est faite en violation des règles d’usage« . L’enquête nous en dira davantage !