Le renforcement des relations économiques bilatérales au centre d’entretiens entre M. Abbou et le secrétaire d’Etat grec aux Affaires étrangères
Le ministre délégué chargé du commerce extérieur, Mohammed Abbou, s’est entretenu, jeudi à Rabat, avec le secrétaire d’Etat grec aux Affaires étrangères, Dimitris Mardas, en visite de travail au Maroc, sur les moyens à même de consolider les relations économiques et commerciales entre le Royaume et la république hellénique.
S’exprimant à cette occasion, M. Abbou a indiqué que cette rencontre se veut une occasion pour mettre en relief la profondeur des relations historiques, diplomatiques et politiques liant les deux pays et pour discuter des moyens susceptibles d’élargir la coopération économique et commerciale entre le Maroc et la Grèce à des domaines nouveaux.
Le ministre a souligné qu’au titre de 2015, les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une augmentation de 47% par rapport à 2014 en passant de 516 à 759 millions de dirhams (MDH), une performance qui s’explique, a-t-il dit, par la croissance de 127% des exportations, passées de 125 à 283 MDH et la croissance des importations de 22% en passant de 391 à 476 MDH.
Il a mis l’accent, en outre, sur l’importance de promouvoir les échanges commerciaux bilatéraux sur une base équilibrée et de donner une nouvelle impulsion aux relations de partenariat entre les deux pays, sachant que d’immenses opportunités sont offertes par les deux marchés respectifs.
Il a ainsi fait savoir que le Maroc, outre ses efforts de libéralisation du commerce et d’amélioration de l’intégration économique dans l’économie mondiale, a lancé une série de réformes structurelles et sectorielles, qui visent à moderniser le climat des affaires, notant que grâce à ces efforts, le Maroc offre désormais des opportunités d’affaires et d’investissement, qui comprennent non seulement les secteurs traditionnels (mines, pêche, textile, agro-industrie et tourisme), mais aussi les secteurs relatives aux technologies (télécommunications, technologies de l’information, composants électroniques, automobile et aviation).
Par ailleurs, M. Abbou a précisé que compte tenu de ces potentialités, le Maroc peut servir de base pour l’exportation et l’investissement, en particulier dans le cadre des différents accords de libre-échange signés avec ses principaux partenaires commerciaux, qui permettent un accès libre à un marché de plus d’un milliard de consommateurs.
Selon le ministre, ce sont autant d’opportunités et d’atouts, qui méritent d’être exploités, tout en tirant profit du cadre juridique préférentiel et du cadre institutionnel privilégié reliant les deux pays.