Audiovisuel: Mohamed Laâraj est déterminé à veiller à la fiabilité des informations
Le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laâraj, a affirmé lundi la détermination de son département à veiller à la fiabilité et l’intégrité des informations et des émissions et à faire face aux violations en lien avec la communication audiovisuelle.
La garantie de l’intégrité des infirmations et la sanction des violations dans l’audiovisuel figurent parmi les missions du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) en matière d’accompagnement des opérateurs pour s’approprier les mécanismes de régulation, a expliqué le ministre en réponse à une question orale sur « le respect des cahiers des charges par les radios privées » présentée par le groupe du PJD à la Chambre des représentants.
Le Conseil, a-t-il dit, œuvre à conférer une dimension pédagogique à ses décisions de sanction dans une optique de promotion de la liberté d’expression, de respect des valeurs civilisationnelles fondamentales du Royaume et de l’ordre public, des principes démocratiques et des droits humains.
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Il s’agit également de consacrer un paysage audiovisuel pluraliste, équilibré et conciliant qualité et indépendance, dans le respect du concept du service public, des valeurs de la dignité humaine et luttant contre toutes les formes de discrimination et de violence, a poursuivi le ministre.
Dans ce contexte, a-t-il rappelé, le CSCA a pris des décisions à l’égard d’émissions où ont été utilisées des expressions ou des données liées à la vie privée ou incitant à la violence, à la discrimination contre la femme ou jugées attentatoires au jeune public. La loi 11.15 prévoit des dispositions permettant à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de recevoir des plaintes des deux Chambres du Parlement, du gouvernement, des organisations politiques et syndicales et des associations de la société civile sur la violation par les opérateurs audiovisuels des lois et des statuts du secteur.
Des personnes physiques peuvent également présenter à la HACA des plaintes sur la violation par les opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle des lois et des statuts appliqués dans le secteur, a-t-il ajouté.