Le second satellite Mohamed VI bientôt en orbite
Le lancement du second satellite marocain est prévu pour le 21 novembre prochain, soit près d’un an après le lancement du 1er satellite.
D’après l’annonce officielle d’Arianespace : « Pour son neuvième lancement de l’année et sa 13e mission Vega depuis le début de sa carrière au Centre spatial guyanais en 2012, Arianespace mettra en orbite le satellite Mohammed VI-B », déclare le communiqué de la compagnie aérospatiale.
« Le lancement débutera dès le lundi 19 novembre, pour un compte à rebours final le 21 novembre à 2h42’31, heure marocaine. Cette mission qui devrait durer 55 mn, jusqu’à la mise en orbite du satellite pourra être visionnée en direct sur la chaîne YouTube d’Arianespace. »
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Cette deuxième entité spatiale devrait servir principalement à des fins de surveillance agricole, à des activités de cartographie et d’arpentage, et finalement la gestion des catastrophes naturelles ainsi que la surveillance des frontières et des côtes. Non seulement, une utilisation civile précitée sera faite de ce satellite, mais, il devrait aussi servir des motivations sécuritaires d’après un spécialiste.
C’est dans ce même cadre que, d’après Jeune Afrique, son utilisation « monitoré par la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le dispositif permet d’obtenir des informations précises sur les mouvements et les infrastructures militaires du Polisario. D’ailleurs, le 4 avril 2018, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, avait présenté des photos du premier satellite aux Nations Unis pour dénoncer les mouvements du front séparatiste à l’est du mur de défense. »
Le premier satellite du programme Mohammed VI- A&B fut lancé le 7 novembre 2017 : ces deux satellites sont complémentaires et devraient fournir « conjointement une couverture plus rapide des zones d’intérêts. Chacune des deux composantes a une capacité à fournir des images en trois dimensions avec une résolution de 0,7 mètre à une altitude de 694 kilomètres. Les deux satellites auront coûté 600 millions d’euros, avec un financement 100 % marocain à travers notamment l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), une des administrations les plus discrètes et les plus riches du Maroc. »
Abdellah Chbani