Sécurité et migration: le Maroc et la France ont la volonté de renforcer leur coopération
Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, a souligné, jeudi à Rabat, l’importance de renforcer davantage la coopération avec le Maroc dans le domaine sécuritaire et de la lutte contre le trafic de migrants, assurant que son pays a beaucoup à apprendre de la coopération avec le Royaume dans ces domaines.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain Abdelouafi Laftit, Castaner a mis en relief les « liens puissants » qui existent entre les deux pays et « l’engagement fort de la France » au côté du Maroc notamment en matière de lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale. Il a indiqué avoir abordé avec Laftit des sujets majeurs à la fois pour le Maroc que pour la France, notamment la lutte anti-terroriste et l’échange d’informations, relevant que « le combat inlassable qui est mené aussi bien au Maroc comme en France nécessite de renforcer davantage la coopération« .
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Les discussions ont porté aussi sur la lutte contre tous genres de trafics, de stupéfiants en particulier, ainsi que sur la coopération dans le domaine de la lutte contre le trafic de migrants, a fait savoir le ministre français, tout en se félicitant, à ce propos, du « travail exceptionnel » mené par le Maroc sur cette question.
Le trafic de migrants est un sujet sur lequel il faut coopérer toujours plus, parce que le Maroc, en tant que pays de transit subit aujourd’hui, d’où la nécessité de l’accompagner sur ce front et d’être mobilisés en compagnie de l’Espagne aussi bien du côté de l’Europe que du Maroc, a-t-il insisté. Castaner a, d’autre part, salué l’expérience « particulièrement importante » du Maroc en matière de la lutte contre la radicalisation religieuse, notant que pour la France, « le Maroc est un partenaire exemplaire dans ce domaine« .
Il a, en outre, souligné avoir choisi de faire son premier déplacement international au-delà de l’Europe au Maroc car il mesure parfaitement « les liens extrêmement forts qui existent entre le Maroc et la France« , et parce qu’il sait ce que les deux pays ont à faire ensemble.